Ce n'est pas une maladie du bois qui les menace, mais bien le projet d'un promoteur immobilier.

En effet, ce 3 février, des panneaux rouges d'avis d'enquète publique sont apparus rue Twyeninck et Kasteelhof, et on sait que de tels avis sont rarement présages de bonnes nouvelles pour le quartier concerné. Sa lecture a de quoi inquièter les riverains (vous pouvez le consulter en cliquant ici).

Il y est question d'abattre les arbres (dont certains ont plus de cinquante ans) et de bâtir un immeuble à appartement pour lequel une dérogation est nécessaire car il ne serait pas conforme aux prescrits urbanistiques du quartier.

Nous avons pu nous procurer des photos de la maquette du projet:

Les premières réactions n'ont pas tardé à nous parvenir: outre la disparition des arbres et donc d'un des derniers coins verts qui donnait le caractère unique du quartier, l'installation d'un bloc d'appartements dans un quartier constitué uniquement de maisons individuelles avec jardinet est ressenti comme une agression. De plus il semblerait qu'aucun garage ne soit prévu dans le projet; ou donc ces résidents vont-ils garer leur véhicule. Certainement pas devant cet éventuel nouveau bâtiment, situé à un carrefour qui est déservi par un passage pour piétons de chaque côté. Le code de la route est clair: il est interdit de se garer à moins de cinq mètres de part et d'autre d'un passage clouté ni à moins de cinq mètres d'une intersection; ce qui de fait interdit le parking à cet endroit là.

Un précédent projet avait déjà été refusé il y a quelques mois grâce entre autre à la mobilisation des riverains. En sera-t-il de même cette fois-ci?

L'enquète publique se déroule du 10 au 24 février, les personnes concernées peuvent consulter le projet au centre administratif (quand pourra-t-on le faire dans une antenne décentralisée?). Une réunion de concertation se tiendra le 6 mars. Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de ce dossier.

Ils sont nombreux les amménagements réalisés en dépit du bon sens, et ils continueront encore longtemps à alimenter ce blog. En voici encore un exemple.

Lors du réaménagement de la rue de Verdun, l'arrêt "Twyeninck" du 64 en direction de Machelen a été déplacé d'une trentaine de mètres pour le rapprocher du carrefour. Seulement voila, lorsqu'on attend le bus à l'endroit prévu pour l'embarquement, le coin d'une maison ne permet pas de voir le bus arriver (voir photo) de même que le chauffeur ne voit qu'à la dernière seconde si il y a des personnes qui l'attendent.

Une des solutions adoptée par certains, est d'attendre le bus de l'autre côté de la rue et de traverser dès qu'ils l'apperçoivent (en espérant qu'il n'y ait pas de voiture). Mais si cette solution est possible pour les personnes qui se déplacent aisément, elle est beaucoup moins praticable pour les personnes âgées ou ayant des difficultés de déplacement.

Alors pourquoi ne pas avoir laissé l'arrêt à son ancien emplacement? Tout simplement pour créer quatre nouvelles places de parking situées ... face à des potagers. Peut-être que celui qui a conçu cet amménagement au fin fond de son bureau croit encore aux contes de fées: il est peut-être persuadé que les citrouilles se transforment en carrosses et ont donc besoin d'emplacements pour se garer?!

Trouvée, abandonnée dans une ruelle peu fréquentée de Haren, une belle charrette de la voirie. En repassant plus d'une heure plus tard, elle était toujours là esseulée, sans la moindre trace de son maître à l'horizon. Elle devait avoir faim, et à quelques mètres de là, un dépot clandestin aurait pu son satisfaire son appétit... mais toujours pas de maître en vue!

Ce n'est pas la première fois que je vois une telle charrette ainsi abandonnée pendant de longues heures. Souvent, la honte de leurs maîtres les pousse à les dissimuler aux regards, derrière un bosquet dans un parc par exemple.

Et pourtant, ces braves charrettes ne demandes qu'à travailler, et entre les dépots clandestins, et les sacs poubelles éventrés, le travail dans nos rues ne manque pas.

N'abandonnez plus vos charrettes!!!

Je ne parle pas ici de ce personnage de bande dessinée mettant en scène un agent confronté à deux Ketjes (je devrais payer des droits), mais bien à notre agent de quartier. Souvenez-vous de l'agent qui parcourait à pied un quartier qu'il connaissait par coeur, reconnaissant chaque habitant, règlant souvent en douceur les petits conflits de voisinage et surtout détectant immédiatement tout élément inhabituel.

Depuis la réforme des polices, il n'est plus question de patrouiller à pied; un policier m'a confié que le secteur qui lui était attribué s'étendait des limites de Machelen au pont Van Praet!!! De plus le travail administratif qu'on leur donne est tellement important qu'ils ont peu l'occasion de sortir de leur commissariat (et en plus ils ne sont pas formés pour cela, la plupart tapent à l'ordinateur à deux doigts). Lorsqu'il y a une demande d'intervention pour Haren, le dispatching, plutôt que de faire intervenir les policiers du commissariat local, envoie une patrouille du centre; je vous laisse deviner les délais, sans compter que ces agents connaissent rarement Haren!

Il y a quelques années pourtant, la ville de Bruxelles ayant remarqué que Haren avait de nombreux chemins vicinaux, avait mis en place des patrouilles en VTT. Mais cela n'a pas duré.

Pourtant, les vrais agents de quartier ont leur utilité sur le terrain(pas derrière un pc) pour prévenir les incivilités, la petite délinquance, les petits conflits voire les cambriolages.

Car si on ne voit plus patrouiller des agents à pied, par contre ces derniers temps, ce sont les vendeurs de systèmes d'alarme qui arpentent nos rues, ils sont plus nombreux et plus insistants que les prosélites du dimanche matin. Et apparemment, ils font de bonnes affaires.

Ce 28 décembre la ville de Bruxelles a annoncé le recrutement de personnel civil pour assurer une partie des tâches administratives des policiers et pour l'acceuil des victimes, et ce pour pouvoir remettre des agents sur le terrain. Nous souhaitons que ces mesures soient suffisantes et soient pérènnes (nous arrivons en fin de législature, période de belles promesses...)

Souhaitons que nos policiers retrouvent le goût de la marche à pied, après tout, il n'y a pas longtemps qu'on a inauguré un parcours santé à Haren!

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Une magnifique piste cyclable squattée par les voitures en stationnement! C'est banal me direz-vous, il n'y a pas qu'à Haren que cela se passe ainsi. Certes, sauf qu'ici, la rue en question est le Noendelle, les automobilistes disposent d'emplacements de l'autre côté de la rue. C'est vrai que cette rue n'a des habitations que d'un côté, et c'est justement de ce côté qu'a été tracée la piste cyclable, et que les automobilistes détestent marcher ne fut-ce que cinq mètres pour garer leur véhicule à un emplacement autorisé plutôt qu'au pied de leur habitation.

Alors comme cette rue vient d'être rénovée, n'eut-il pas fallut inverser emplacement de parking et piste cyclable? Là, un représentant du GRACQ (les cyclistes au quotidien) me répond que non, la piste telle qu'elle est tracée actuellement répond à tous les critères de sécurité préconisés par l'IBSR. Sauf que comme les cyclistes ne peuvent l'emprunter à cause des voitures en stationnement, ils sont donc obligés de se risquer sur la voirie principale.

On pourrait dire à la décharge des automobilistes que la signalisation définitive n'est toujours pas en place, sauf qu'ils sont manifestement garés sur un accotement ce que proscrit formellement le code de la route, mais comme il n'y a personne pour verbaliser à Haren...

L'échevin Christian Ceux a promis que pour la fin de l'année, l'amménagement des nouvelles voiries serait achevé. Nous verront si cela sera tenu.