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Foi d’Euphrasie Vandeputte, j’aime bien les mois de juin et de juillet. Pas pour le Soleil; il ne faut pas rêver, on est en Belgique quand même; mais parce que des bonnes choses nous reviennent.
Tout d’abord les maatjes qui sont bien gras et savoureux cette année. Je me suis déjà laissée tenter plusieurs fois.
Et puis il paraît que les bonnes Zeeuwse mosselen serpnt là le 29 juin avec deux semaines d’avance. Mais je n’y gouterai que le 21 juillet, c’est une tradition chez moi, et ce n’est pas à mon âge qu’on change ses habitudes. Et en plus leur prix sera raisonnable, moins de cinq euros le kilo. Cela nous change des crevettes grises qui nou sont presque aussi chères que du caviar. Moi qui aime ça, avec ma petite pension je ne peux plus m’en payer.
Mais j’ai quand même un truc pour en manger à l’œil: chaque semaine, un voisin m’invite à diner (j’ai un toffe buurt), et s’il me demande si je veux manger quelque chose de spécial, je lui répond: des crevettes grises.
Un hiver doux et une fin de printemps particulièrement pluvieuse, il n'en fallait pas plus pour les voir se multiplier. Un cauchemar pour les jardiniers, un régal pour les gourmets. Voici comment décrire en peu de mots ce mollusque plutôt fréquent chez nous. Helix Aspersa Aspersa se rencontre dans toute l'Europe, et n'en déplaise aux français des Charentes qui voudraient se l'aproprier, ou plus près de chez nous les namurois, il est autant apprécié partout en cuisine.
Sa coquille mesure à l'état adulte, entre 28 et 35 mm pour un poids de 7 à 15 gr, elle s'enroule généralement dans le sens des aiguilles d'une montre, les individus "sénestres" (ceux dont la coquille s'enroule dans le sens opposé) ne se rencontrent que 1 fois sur 20000 individus environ.
Dans la nature, son repas préféré sont les feuilles d'ortie, mais nos potagers lui offrent un garde-manger très prisé.
Comme tous les mollusques, il a besoin d'humidité, aussi, ne le voit-on sortir qu'à la nuit tombée ou après une pluie. Il hiberne mais, si l'été est particulièrement chaud et sec, il estive également. Il génère alors un opercule de mucus qui une fois durci, ferme sa coquille et le protège de la déshydratation; il peut ainsi rester inactif plusieurs semaines; dès que l'humidité revient il reprend son activité normale.
Il est hermaphrodite (il a les deux sexes) toutefois, il a besoin d'un partenaire pour se reproduire, ils se fécondent mutuellement en se plaçant tête-bèche. Ils pondent peu après environ 85 oeufs dans un trou.
Helix aspersa est sourd et quasiment aveugle mais ses tentacule sont équipés de deux «nez» (épithéliums olfactifs) très puissants. Simplement en balançant ses tentacules pour détecter les odeurs qui l’entourent, l’escargot peut repérer une cible à plus d’une centaine de mètres.
Il est peu sensible à la pollution et accumule donc les toxiques sans en être affecté. Il est donc déconseillé de les "cueillir" pour les consommer sous peine de se voir intoxiqué, dans ce but il vaut mieux faire appel aux élevages qui se sont multipliés ces dernières années.
Leurs prédateurs naturels sont le hérisson, l'orvet, certains oiseaux et des mouches qui pondent directement dans le corps du mollusque. Plutôt que d'utiliser des produits chimiques qui sont peu efficaces, les jardiniers devraient favoriser la venue des prédateurs en leur ménageant des abris dans un coin du potager.
Le petit gris n'est pas la seule espèce d'escargot qu'on peut croiser à Haren, Helix Pomatia (le fameux escargot de "Bourgogne") est aussi présent, mais il en a encore d'autres...
Foi d’Euphrasie Vandeputte, je ne suis pas une fan de sport à la télé. Et pourtant, je ne manque jamais un Tour de France ou un match de nos Diables.
Cela vient de l’époque de mon Jefke, lui était un vrai fan et pour rien au Monde il n’aurait loupé une retransmission. Alors moi, en bonne épouse, je regardais avec lui en tricotant ou en reprisant ses chaussettes.
A l’époque de mon Jefke, il y avait des commentateurs qui savaient vous faire vivre le match ou la course de l’intérieur. Roger Laboureur, Frank Baudonq et surtout Luc Varenne étaient de ceux-là. Ils étaient partiaux, mais grâce à eux on vibrait! Luc Varenne était le plus en verve » de tous et le préféré des Belges. Et comme ils sévissaient à la radio, on coupait le son de la télé pour brancher celui de la TSF.
A présent, les commentaires en tv sont assurés par un dikkenek qui nous assome de statistiques, et quand i! commente la grande boucle, on dirait qu’il se contente de nous (mal) lire le guide touristique que lui a donné l’organisateur. Le pire c’est qu’il fait encore de son stoef et qu’il semble considéré à la RTBF. Pourtant il est loin d’att§eindre la cheville de ses prédécesseurs.
Pour le dernier match des Rode Duivels, j’ai branché le son de la radio et coupé le sifflet au dikkenek de la TV. Sans avoir la verve de feu Luc Varenne, ils ont su rendre le match passionant même pour moi. Mais ce que je n’ai pas compris, c’est qu’ils criaient « GOAL » trois ou quatre secondes avant qu’on ne voit les buts à la télé… Décidément, je ne comprends rien à la technique moderne.
Sur ce, des maatjes m’attendent, il paraît qu’ils sont bien gras cette année. Et pour changer une fois, ce sera avec une DUVEL.