Bonne nouvelle pour les abeilles, en région bruxelloise tout du moins: le gouvernement bruxellois vient d'interdire l'usage de certains pesticides sur son territoire.

Après le glyphosate, l'usage des néonicotinoïdes et le fipronil est en effet interdit dans les 19 communes. Ces substances, qui agissent comme neurotoxiques, sont dites systémiques, c'est à dire qu'une fois pulvérisées, elles se retrouvent dans toutes les parties de la plante, de la racine au fruit et y compris le pollen, le nectar ou les graines.

Les apiculteurs dénoncent depuis des années l'usage de ces substances qu'ils rendent responsables du déclin de leurs colonies. Et plusieurs études leur donnent raison. Mais ces pesticides s'attaque à tous les insectes butineurs comme les bourdons, les papillons et autres... Or on connait l'importance des butineurs pour l'agriculture car sans eux, ni fruits ni graines.

Mais les études montrent que ces substances agissent aussi sur les organismesz fertilisateurs tels que les lombrics et par le biais de la pyramide alimentaire,, sur les oiseaux, les chauve-souris...

Ces substance sont donc loin d'être un allié des cultures et leur usage revient à scier la branche sur laquelle on est assis.

La décision du gouvernement bruxellois est donc sage, souhaitons que les autres régions lui emboitent le pas.

Foi d’Euphrasie Vandeputte, je ne sais pas quoi faire! Je vous explique mijn probleem: j’ai dans mon petit jardin een buum qui me donne des cerises de Schaerbeek. Ca est pas pour manger, elles sont trop zeur pour ça. Mais chaque année j’en fait de la liqueur. Et mes voisins, ils aiment bien en boire un petit verre quand ils me rendent visite, ça est mieux que du Porto.

Et puis tous les jours, j’aime d’aller boire un cnikske avec une bonne kriek pour le pousser au « Vliegende Witluuf ».

Et voila que je lis dans la gazette que les cerises seront moins nombreuses cette année à cause des draches de ces dernières semaines. Il y a même une bonne brasserie de Beersel qui demande aux gens qui ont chez eux des kriekelaars de Schaerbeek de leur donner leurs cerises pour faire leur Oud Kriek Lambic.

Och maar, si je leur donne mes cerises, je ne peux plus faire ma liqueur; et si je ne leur donne pas, j’ai peur de devoir payer ma kriek plus cher, et avec ma petite pension… Alors je ne sais pas quoi faire!

Bon, sur ce, je vais manger un cornet de frites avec du pickles à la foire du Midi chez mon ami Patrick De Corte, ça est aussi un harenaar.

Alleï, salut en de kost!

CFCT - Sale temps pour les cerises.mp3

Retrouvez mes recettes:

La table d'Euphrasie.pdf

Il n'y a pas que les schieve architekten qui font du blé à Haren... On y a fait les moissons ce 12 juillet.

Alleï, voici la suite de notre dico:

• Aght: huit
• Aieghe: soi-même
• Barquettes: pieds très longs
• Basse: aboyer
• Coche: nettoyer
• Colleïe: collier
• Doeïf: pigeon
• Doemerik: idiot
• Export: bière
• Flikke: truquer
• Flikker: danseur
• Gemoënde: commune
• Gemoëndouïs: maison communale
• Kapstokneus: youpin
• Kartachekop: grande gueule
• Linkador: arangeur
• Lintje: noeud pour cheveux
• Mâveigher: flatteur
• Mee: avec
• Oêpe: ouvert
• Oêreloght: guerre
• Patapoef: gros bedonnant
• Patatteneus: qui a un gros nez
• Roenke: ronfler
• Roep: navet
• Scheilkimineilstrondzat: bourré au dernier point
• Scveilzat: ivre mort
• Tet: sein (vulgairement)
• Tette garage: soutien gorge
• Verkespuut: pied de porc
• Verkesvlies: viande de porc
• Wimbrâve: sourcil
• Winnter: hiver
• Zeureproeïen: pisse-vinaigre
• Zeuresmikel: pisse-vinaigre
• Zeuresmoêl: pisse-vinaigre

Alleï, salut en de kost!

La rue de l'Osier Fleuri partage avec la rue du Witloof le triste privilège d'être régulièrement victimes de dépots clandestins. Peu habitées et situées près de la chaussée de Haecht, elles constituent une cible pour les inciviques.

Empruntant (à pied) régulièrement la rue de l'Osier Fleuri pour me rendre àDiegem, je ne suis plus étonné d'y découvrir des sacs poubelles ou autre déchets abandonnés, généralement le long du talus bordant le champs de céréales. Mais ce lundi matin, un immense tas de ce qui semble être des déchets de construction, barrait complètement cette petite rue (j'ai du faire demi-tour pour emprunter un autre chemin).

J'ai aussitôt signalé le problème au service propreté de la Ville de Bruxelles qui m'a promis de faire diligence. Mais, repassant par là en fin d'aPrès-midi, je du constater que la situation n'avait guère changé (manque d'effectifs en période de vacances?)

Le numéro vert (gratuit) du service propreté de la Ville de Bruxelles:

0800 90 107

Faire appel aux citoyens pour financer un projet est à présent entré dans les moeurs. Ici  il ne s'agit pas d'un projet culturel ou de la création d'une entreprise, mais de récolter des fonds pour financer les recours en justice contre le projet de méga- prison, et donc de défendre les intérêts des harenois.

Appel à don pour les actions en justice

Dans la série des grands travaux néfastes et imposés, et malgré une opposition solide et grandissante, l’Etat, en partenariat avec un groupe d’entreprises privées (consortium Cafasso) s’entête depuis plus de 7 ans à vouloir construire la plus grande prison du pays sur le terrain du Keelbeek, à Haren, dans le nord de Bruxelles. Il s’agit de détruire 19 ha de terre et d’abattre plus de 300 arbres pour y enfermer 1190 personnes majoritairement pauvres, pour un coût supérieur à 3 milliards d’euros, selon un partenariat public-privé aux bénéfices de multinationales, et sans débat démocratique.

Après, entre autres, une occupation de sauvetage du terrain durant plus d’un an, expulsé illégalement, une mobilisation citoyenne, associative, académique et des magistrats... Après de multiples interpellations auprès des politiques, la présentation de projets alternatifs, la participation en masse aux commissions de concertation…

Les recours en justice déjà introduits ont abouti au refus du permis d’environnement et au refus de déplacer les sentiers qui traversent le terrain du Keelbeek. Le dossier a été significativement ralenti, mais il n’est pas encore stoppé.
Les gouvernements fédéral et régional, appuyant le consortium d’entreprises privées Cafasso,
s’entêtent.

Ils s’obstinent à réaliser leur projet toxique, ces idéalistes. Pour pouvoir sauver le Keelbeek, empêcher ce nouveau désastre carcéral, ne pas laisser les partis politiques bafouer la démocratie ni les profits privés accaparer les biens publics, nous avons besoin de votre participation.
Nous préparons une guérilla juridique.

Et à la fin, c’est nous qu’on va gagner !
Vos contributions nous ont permis de réaliser les premiers recours. Il faut encore des moyens, toute aide financière est la bienvenue ! Nous vous invitons àfaire un don sur le compte « Keelbeek en justice » :

BE 35-973140960-737 avec la mention « don recours contre prison »

Pour plus d’infos sur notre lutte :
- comité de Haren : haren1130.be
- collectif de la ZAD : haren.luttespaysannes.be
- plateforme pour sortir du désastre carcéral : harenunderarrest.be
- projet de ferme ouverte sur le Keelbeek : respire-asbl.be/spip.php?article1025