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Billet d'humeur (le coin du râleur) - Page 43

  • Chantier oublié!

    siamu.jpgChaque semaine, Bruxelles-Mobilité publie une liste des chantiers qui sont susceptibles de causer des embarras de circulation en région bruxelloise. Cette liste est notamment utile pour les services de secours qui peuvent ainsi adapter leurs itinéraires d'intervention.

    Si plusieurs chantiers se déroulant à Haren figurent sur cette liste, celui d'Infrabel qui coupe la rue Harenheyde y est désespérément absent! Il s'agit pourtant d'une importante voie de pénétration de notre village, et il est prévu que la circulation normale n'y sera rétablie que fin avril 2013.

    Harenheide2013.jpgLes services d'urgence ne semble pas avoir été mis au courant de la situation, en effet, plusieurs témoins m'ont rapporté avoir vu des voitures de police en intervention (feu bleu et sirène) se retrouver bloquées face au chantier et obligée de faire demi-tour pour trouver un autre itinéraire!

    Mais imaginez-vous une ambulance, ou un camion de pompier dans la même situation; ce dernier devrait faire une longue marche arrière dans une artère plutôt étroite. Il perdrait ainsi de précieuses minutes, or on sait qu'en cas d'urgence, chaque seconde compte.

    L'auteur de cet oubli risque de porter un jour une lourde responsabilité!

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  • Cruelles machoires

    piege 2.jpgIl y a quelques temps nous vous parlions sur ce blog de collets placés à Haren et dont les animaux domestiques étaient victimes (relire "Gare aux collets" et "Suite des collets"). Nous vous livrons aujourd'hui un témoignage concernant un autre type de pièges, tout aussi cruel (et illégal):

    "En novembre 2012 notre chat âgé d’un peu plus d’un an s’est fait prendre à la patte dans un piège à mâchoires installé dans notre quartier. Sa patte ne guérissant pas et souffrant d’une septicémie nous avons dû l’euthanasier. Durant les fêtes de fin d’année, soit seulement un mois plus tard le chat d’un voisin subissait le même sort.

    piege 1.jpgPour information, l'utilisation des pièges à mâchoires est interdite dans l'Union européenne depuis 1995, de plus dès 1986, la Belgique s'est dotée de la loi du 14 août 1986 relative à la protection des animaux face à des sévices graves. (Document législatif n° 5-287/1). Les personnes utilisant de telles pratiques sont sujettes à des poursuites judiciaires allant de l’amende jusqu’à une peine d’emprisonnement.

     Selon la Société Royale Protectrice des Animaux et l’IBGE, une attention particulière doit être portée à certains propriétaires de poulailler.

     Si vous avez été témoin d’une telle pratique, vous pouvez porter plainte contre X auprès de la Police de Haren 02/279.80.10 en vous portant partie civile ou en écrivant auprès du président de la Société Royale Protectrice des Animaux Veeweyde."

     

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  • Il ne faut pas glisser là-dessus!

    bid 6.jpgLes pollutions se suivent et…. ne se ressemblent pas ! Hormis le fait qu’elles sont produites par les mêmes irresponsables peu soucieux de l’environnement dont ils perdent de vue qu’il est le leur aussi. Peut-être se complaisent ils dans ces dégâts … je dirais plutôt qu’il s’agit plus d’inconscience, d’irresponsabilité…, sans doute viennent ils de communes voisines comme nous semblons tous le penser, toujours est-il que les conséquences sont là, nous subissons régulièrement des dégâts dont les responsables semblent ne pas du tout imaginer ou connaître l’impact sur l’environnement que nous partageons tous.

    bid 2.jpgEn effet après l’immense dépôt clandestin découvert récemment au bout de la rue Pré aux Oies, voici une « autre »  forme de dépôt, de pollution plus exactement, dans ce même quartier, mais cette fois nous n’avons plus affaire à des déchets de construction, mais à des résidus d’entretien automobile, d’huiles usagées.

    Ainsi, une dizaine de bidons d’huile ont été déversés sur l’allée bétonnée du parc sis entre les rues Beemdgracht et Pré aux Oies.

    Si l’étendue des dégâts est nettement moins visible que celle des autres dépôts, l’impact polluant est nettement plus important

    La dizaine de bidons devait donc contenir une trentaine de litres d’huile moteur !

    bid 4.jpgIl faut savoir que les huiles usagées ne sont pas biodégradables, qu’elles sont classées dans la catégorie des déchets spéciaux dangereux. Leur rejet dans la nature est strictement interdit. Elles peuvent engendrer une détérioration importante du milieu naturel, qui peut être traduit par une pollution de l'eau, du sol et de l'atmosphère : 1 litre d'huile usagée peut contaminer 1 million de litres d'eau.

     L’élimination de ces huiles à travers  le sol, ou les égouts par les particuliers et les bricoleurs d’autos peut perturber le fonctionnement des stations de traitement des eaux et altérer la qualité de l’eau traitée que nous consommons.Les résidus d’huile éliminés directement au sol peuvent aussi se retrouver dans le réseau des égouts, étant donné le ruissellement de l’eau de pluie

    Si vous avez décidé de changer vous-même l'huile de  moteur de votre voiture, vous avez la responsabilité de l'élimination correcte de l'ancienne huile. Une huile moteur usagée ne représente pas seulement un danger pour la santé, elle est également une menace pour l'environnement.

     Jeter de l'huile moteur usagée à la poubelle, la déverser dans un évier, dans les canalisations d'eau de pluie, les égouts ou dans une rivière constitue un délit. Il est inqualifiable  de se débarrasser de l'huile usagée de façon aussi irresponsable !

     Chaque litre d’huile ainsi déversé dans la nature suffit pour donner un goût et une odeur inhabituels à plusieurs milliers de litres d’eau…

    bid 5.jpgLes pompiers soient venus nous « rassurer » en déversant de la sciure ou que sais je, mais cela ne résous pas pour autant la pollution « invisible » qui s’écoule dans la nappe phréatique et donc que nous allons « déguster » !

    Les pompiers appelés ont procédé à l’aspersion de sciure sur les taches d’huile, mais n’étant pas éboueurs, ont malheureusement laissé sur place lesdits bidons d’huile. Il ne fait pas de doute qu’ils aient relayé l’information à Bruxelles propreté, mais comme vous pouvez le voir sur les photos jointes en annexe, le tas de bidon était toujours sur place ce jeudi 14 février à 18h, ce qui laisse supposer qu’ils ne seront pas ramassés de sitôt

    Selon certaines informations,(et oui nous sommes dans un village) il semblerait que le trajet suivi par ces bidons ce soit déroulé ainsi : jetés mais encore fermés par des indélicats dans la prairie où se trouvaient des chevaux de la fin de la rue pré aux oies, ils furent rejetés par le propriétaire de ceux-ci à flanc de rue afin d’éviter toute intoxication à ses équidés. Malheureusement ces bidons attirèrent l’attention de petites frappes  qui les déplacèrent et les vidèrent sur le chemin bétonné du parc afin d’y faire une superbe patinoire à la « bonne attention des piétons ». Preuve si besoin était de l’incommensurabilité de la crétinerie absolue de certains!

    Mais revenons à la gestion  de nos huiles usagées ou lorsque nous en présence de ce genre de pollution ?

    Que pouvons-vous faire ?

    bid 3.jpgPour conserver une bonne qualité de l'eau, vous pouvez, vous aussi, apporter votre pierre à l'édifice. Soyez prudent avec les produits qui peuvent polluer les cours d'eau ou les eaux souterraines (nappe phréatique). Ne jetez surtout pas dans l'évier des restes de peinture, des pesticides, de l'ammoniac … Ceux-ci doivent être mis en décharge avec les petits déchets dangereux au parc à conteneurs ou dans un coin vert mobile. Mieux encore  n'utilisez pas ces produits. Privilégiez des produits d'entretien naturels, biologiques, biodégradables, des produits de nettoyage pour les WC à base de vinaigre, des débouchoirs mécaniques ou des déboucheurs à base d'enzymes, de la peinture et du vernis naturels … 

    Prévenir la pollution est nettement moins onéreux que d'épurer l'eau polluée.

    Si vous êtes témoin d'un accident qui peut provoquer une pollution du sol, avertissez le service environnement de votre commune ou le service d'inspection de Bruxelles Environnement - IBGE. Par cet acte de citoyenneté, vous aiderez à prévenir la pollution des sols.

    Vous trouverez sur le site de Bruxelles Environnement - IBGE un aperçu des différents aspects de l'Ordonnance sur les sols.  http://www.ibgebim.be/index.htm

    Si vous êtes témoin d’un accident susceptible de causer une pollution des sols, appelez immédiatement le service environnement de votre commune ou le service Inspection de Bruxelles Environnement (Tél. : 02/775 75 01).

    Plus vite les produits déversés seront pompés et évacués, plus la chance d’éviter une pollution des sols ou des nappes phréatiques sera grande.

     

    Gestion  des huiles usagées, de friture …., voici un lien à retenir :

     http://www.bruxelles-proprete.be/Content/html/dechets/index.asp

    D. G.

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  • Les pollueurs aiment Haren!

    dep 7.jpgNotre bourgmestre s'offusque lorsqu'on lui dit que Haren est la poubelle de Bruxelles, et pourtant, c’est l’impression que l’on éprouve lorsqu’on aperçoit rue Pré aux Oies – dans le virage sous les piliers gigantesques du  diabolo de la SNCB – l’immense dépôt clandestin qui y est apparu en quelques jours.

    On dirait que tous les entrepreneurs du bâtiment de la région se sont donné le mot d’ordre pour y déverser leurs déchets de construction voir pire...

    dep 1.jpgDes dizaines de pyramides s’élèvent du sol comme si elles voulaient atteindre la hauteur du viaduc ferroviaire. Ici ce sont des bidons de peintures d’une marque utilisée par les seuls professionnels, là des meubles de cuisines délabrés transformés en container à briquaillons, l’inévitable matelas tient compagnie a d’innombrables sacs blancs éventrés remplis de briques et pierrailles en tous genres.

    dep 2.jpgA cette touche navrante s’ajoutent des dizaines de plaques ondulées en asbeste, dont l’inhalation est bien connue comme hautement préjudiciable à la santé, l’affaire Eternit est là pour le prouver. Pour rappel, Le danger de l'amiante-ciment réside dans la manipulation du matériau en cas de travaux de transformation. Une fois que le matériau est dégradé ou manipulé, des microfibres volatiles s'attaquant au système respiratoire sont libérées et sont extrêmement cancérigènes

    Enfin on peut y observer des paquets de  médicaments et seringues en tous genres.

    Alors…. »Dites moi »  comment se fait-il qu’une fois les quelques maisons qui se trouvaient à cet endroit rasées et totalement déblayées et les piliers du train mis en terre, il n’ait fallu que quelques semaines pour voir ce champ nu se transformer en immense dépotoir alimenté par, si je m’en réfère aux traces de pneus sur le sol, de gros camions de chantiers en sus des inévitables camionnettes anonymes. Et surtout comment ont-ils pu déverser leurs saletés en toute impunité alors que ce terrain se trouve dans le champ de vision des caméras de sécurité d’Infrabel qui se trouve à quelques dizaines de mètres de là ?

    dep 3.jpgEt ici, et sans vouloir d’aucune manière excuser  les pollueurs responsables de ces dépôts, pollutions, je voudrais pointer du doigt la déchetterie officielle de Bruxelles, pour son mode de gestion de semblables déchets : les briquailles pourtant aisément recyclées en remblais  dans les travaux publics ne peuvent y être déposées que dans des sacs minuscules à un prix délirant de 1,20 € le sac de maximum 25 Kg. Autrement dit la destruction d’un muret de jardin vous coûtera quasiment autant que sa reconstruction ! Et tout ce qui est déchets amiantés est tout simplement refusé sans qu’aucune adresse de firme privée assurant la destruction écologique de ces nuisances  ne soit fournie par ces services communaux. Faut-il dès lors s’étonner que le quidam qui doit se débarrasser de ce genre de déchet, s’étant vu opposer une fin de non recevoir des services communaux, utilise le premier terrain vague discret venu pour y déposer ses saletés.

    dep 4.jpgA nouveau, j’en appelle aux responsables qui nous dirigent, qui ont été élus, et en particulier à l’Echevine de la propreté, Karine Lalieux, mais aussi à l’Echevin des Espaces verts Ahmed El Ktibi  pour  réagir, agir ! Nous pourrions très bien voir ces terrains se voir reconvertir en tout autre chose ne pensez vous pas ? Enfin, à quand l’enlèvement de ces immondices par les services compétents, plaques d’asbestes incluses évidemment, car tout porte à craindre que ces dizaines de plaques ne soient emportés par ces   services et pour cause... Et en attendant ne pourrions nous pas voir des clôtures être mise en place pour éviter la tentation de dépôts  clandestins réguliers sur ces terrains abandonnés ?

    Enfin, pour conclure qu’est il dit  dans le programme de politique générale proposé par la Ville PS/MR?  Il y a un chapitre qui aborde une gestion cohérente et efficace en matière  de propreté. En voici le contenu :

     

    « Des mesures strictes à l’encontre des contrevenants

     

    • Poursuivre la répression des incivilités (dépôts clandestins, affichages etc.), en bonne collaboration avec les services de police et de Bravvo, afin de réprimander systématiquement toute dégradation de l’espace public;

     

    • Renforcer la lutte contre les dépôts clandestins et les dépôts de matériaux de construction en poursuivant la collaboration amorcée en ce sens avec l’Agence régionale Bruxelles-Propreté ;

     

    • Renforcer la collaboration avec les communes limitrophes, afin de limiter les nuisances dans les zones marquant les limites communales ;

     

    • Augmenter le montant des taxes en matière de dépôts clandestins (100 euros par mètre cube à l’heure actuelle) pour rendre la sanction plus dissuasive ;

     

    • Etudier la possibilité de mettre en œuvre un système de perception immédiate des taxes et amendes administratives pour certaines incivilités ;

     

    • Dans la mesure du possible, utiliser les caméras pour participer à la lutte contre la malpropreté »

    D. G.

     

    Un numéro à retenir :

     SOS Environnement-nature
    Tél : 070/23.30.01
    N° d'appel unique
    24h/24
     

    Un lien à retenir sur propreté et déchets sauvages

    http://www.alapoubelle.be/fr/presentation

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  • La Ville en vert

    keelbeek 1.jpgBruxelles brigue le titre de capitale verte européenne de 2015. Pour rappel, elle avait "échoué" à la cinquième place lors de la précédente édition.

    Et Bruxelles ne manque pas d'atouts pour y prétendre. En effet, 53% de la région sont constitués d'espaces verts. Il y a bien sur la forêt de Soignes qui occupe une part importante, mais aussi nombre d'espaces verts publics ou privés.

    harenberg.jpgA son échelle, Haren apportait une contribution non négligeable. Je parle à l'imparfait, car c'est de moins en moins vrai. Ces dernières années, notre village a été livrés à des promoteurs qui bâtissent de grands ensembles la ou il y avait prairies, potagers ou bosquets. Même la Ville rachète des terrains dévolus à la culture pour y bâtir des ensembles à l'architecture douteuse comme à Harenberg.

    Et pourtant, voici ce que dit la région:

    "Pour répondre au défi d’un aménagement urbain durable dans un contexte d’essor démographique, le PRDD (plan régional de développement durable) prône ainsi une organisation du territoire dans une logique de ville de proximité, avec une densification maîtrisée de certains quartiers autour de noeuds de transports en commun, d’équipements utiles à la population, et de pôles de convivialité"

    harenberg 1.jpgCes préocupations sont loin d'être rencontrées à Haren puisque la densification se fait sans tenir compte de la capacité des infrastructures de communication, et que notre village est toujours un "parent pauvre" en matière de transports en commun.

    J'ai rencontrés plusieurs habitants, qui avaient acheté une maison il y a quelques années, séduits par l'aspect semi-rural de notre village, et qui a présent, revendent leur bien, ne trouvant plus à Haren ce qu'ils étaient venus y chercher.

    Si Bruxelles voit la Ville en vert, l'avenir de Haren semble gris... béton!

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    Condamnés par un promoteur