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Depuis des années, il prenait soin de notre petit cimetière, entretenait avec amour les allées, aidait les personnes âgées à se rendre sur la tombe de leurs proches, voire renseignait ceux qui cherchaient une sépulture oubliée.
Monsieur Depetter, notre fossoyeur va être muté. Ainsi en ont décidé les élus. Pour l'entretien du cimetière, une personne viendrait occasionnellement. "Ce n'est pas rentable de maintenir une personne en permanence" nous dit-on à la Ville. Ce discours nèo-libéral est plutôt curieux dans la bouche d'élus socialistes. Mais il est vrai que notre bourgmestre tient le même discours à propos de la présence policière à Haren.
Une pétition circule à Haren pour le maintien de notre fossoyeur (notamment à l'épicerie); hélas, les élections étant derrière nous, il y a peu de chance qu'elle soit prise en compte.
Cela fait dire à certains que les vrais fossoyeurs de Haren, ce sont les bourgmestre et échevins!
Une bonne soixantaine de harenois avaient bravé le froid pour assister ce 24 janvier au forum de quartier. Si ces citoyens ont fait preuve d'un certain courage, ce n'est pas le cas de tous nos édiles puisque qu'on a pu noter parmi les absents: Alain Courtois, Faouzia Hariche, Philippe Close et notre bourgmestre Freddy Thielemans!
Les débats étaient donc menés par Ans Persoons. Disons-le tout de suite, la plupart des échevins présents (en dehors de Karine Lalieux) étaient de nouveaux venus ou, comme El Ktibi avaient de nouvelles compétences. Ils ne pouvaient donc pas s'appuyer sur un bilan et ne pouvaient que faire état d'intentions.
Cela a d'ailleur créé une certaine frustration parmi les citoyens quand le nouvel échevin des espaces verts a avoué qu'il n'avait trouvé aucune trace du dossier concernant la reconstruction de la plaine de jeux (pour laquelle des harenois se sont mobilisés et ont agi!)
Un représentant de la STIB était aussi présent et c'est ainsi qu'on a appris que vu la densité de population de Haren, il était hors de question de mettre en place une ligne de tram. Tout au plus, était-il envisagé de mettre en service des bus articulés. Ceci a fait bondir des personnes présentes, en effet, les bus "normaux" ont déjà toutes les peines du monde pour parcourir nos rues étroites sans causer de dommages aux voitures qui y sont garées.
D'un point de vue de l'urbanisme, il a été promis de ne plus dénaturer le caractère spécifique de Haren, souhaitons que cette déclaration d'intention se confirme.
Une prison en construction et c’est tout Bruxelles qui sera encastré, mais en particulier son petit îlot perdu, oublié de nos élus, négligécar nous ne représentons que+- 4500 personnes alors que la population à Bruxelles est constituée d’ une population de 160 000 personnes ! Non mais, franchement, pouvons-nous faire le poids contre cette machine infernale par laquelle nous serons, contre notre gré, tous emportés ?
Imaginons seulement, une maxi prison, une aile pour hommes, une pour femmes et enfin une dernière pour jeunes ! En bonus un centre hospitalier qui pourra ainsi accueillir jusqu’à 1200 personnes…bref toute une infrastructure qui va amener davantage d’uniformes, de contrôles ,mais aussi de réaménagements de notre espace de vie et en particulier de nos espaces verts, de transports adaptés etc !
La prison à pour fonction d’absorber le trop plein de prisonniers mais aussi de libérer celles qui se trouvent actuellement à Forest, St Gilles et Berkendael !Cette méga-prison « à ciel ouvert » sous l’aéroport, ou presque, risque de poser d’autres problèmes.Mais, chut, motus … !
On a bien essayé de nous faire avaler cette fameuse couleuvre lors de la visite de notre bourgmestre, sous la bénédiction d’un partenariat d’entreprises privées et du fédéral, à grand renfort de directions d’autres établissements pénitentiaires mais aussid’une pseudo « création d’emploi » comme si nous n’étions pas conscients que tout simplement les emplois supprimés ailleurs allaient bien sûr être glissés jusqu’à cette nouvelle méga – taule ! Et oui leur problème c’est d’arriver à absorber cette surpopulation qui se pose dans nos prisons et à libérer des terrains à haute valeur spéculative dans des communes qui ne peuvent plus s’étendre.
Nous aurons donc l’honneur, Mesdames et Messieurs les Harenois, d’avoir en notre sein, et sur la rue du Chicon,àcheval sur Machelen, sur un terrain de 18 ha la plus GRANDEPRISON de Belgique et qui pourra déjà être opérationnelle à partir de 2016 !!!! Comme cela nous avait été annoncé précédemment, elle s’ajoute à un plan d’autres constructions sur notre territoire mais nous aurons la « chance » de partager notre espace de vie avec cette énormité ! Bien sûr on nous promet de la sécurité, de la répression… et que tout sera mis en œuvre pour nous éviter les nuisances occasionnées par cette bâtisse monstrueuse mais sommes nous suffisamment naïfs pour le croire ?.... Soyons réalistes, ce tout petit « îlot » que constitue Haren risque bien d’être englouti dans cette monstruosité programmée envers et contre tous les harenois que ce soit par la circulation accrue, un parking a l’échelle du moloch... L’espace y destiné sera-t-il suffisant ou assisterons nous à l’empiétement sur nos sentiers verts et sur le keelbeek en particulier ! Les télétubbies y survivront-elles ?
Nous serons donc tous quelque part porteur d’un maillon de cette chaine et prisonnier decette maxi prison que nous offrent nos élus en étroite collaboration avec ce consortium d’entreprises privées et avec le gouvernement fédéral .
Il est facile d’imaginer que Haren sera transformée elle-même en une prison … par les transformations qu’on lui fera subir contre sa volonté si nous n’y prenons garde.
Une étude d’incidence ( ?!) aura pour fonction de voir quelles en seront les conséquences sur notre environnement.. .Mais elle n’aura lieu qu’ une foisl’implantation du complexe connue et définie !!!...
Avons-nous donc le choix ? Je crois que nous au moins la possibilité d’agir, de réagir !si nous ne voulons pas un jour nous réveiller comme prisonnier de ce méga projet dantesque.
Encore un témoignage de vandalisme à Haren, mais ici, d'autres responsables sont aussi à pointer du doigt:
"Samedi 12 janvier, début d’après-midi, mes chiennes lancent l’alerte. Quelque chose d’anormala lieu … Je pique une tête dans le jardin, et remarque,par-dessus la clôture,des inconnus d’une vingtaine d’années qui sortent en courant du jardin voisin etqui, une fois interpellés, prennent la fuite.
Inquiète j’appelle le 101. La police m’identifie tout de suite au téléphoneet me rassure en m’annonçant l’arrivéed’une patrouille. Je vais quand même voir ce qui se passe dans le jardin jouxtant ma maison, craignant le pire… Je découvre la porte arrière de cette maison, abandonnée depuis belle lurette, défoncée… J’y pénètre... Une odeur particulière m’agresse les narines… de la fumée… une maison aussi vieille et dans un tel état d’abandon est un appel aux délits … Au rez-de-chaussée je découvre de la frigolite qui présente des traces de tentatives de mise à feu. Au premier étage un vieux matelas aété jeté sur le sol…
Deux policiers arrivent rapidement sur les lieux. Ils constatent diverses traces de tentatives de mise à feu et feront un rapport à la Ville de Bruxelles afin qu’elle fasse le nécessaire dans les plus brefs délais pour occulter toutes les entrées de ce chancre urbain.
Je regrette de devoir constater, qu’ à Haren, la Ville de Bruxelles est peu soigneuse de son parc immobilier, et peu soucieuse du risque que ces chancres urbains qu’elle nous fait courir ! Ainsi à proximité de chez moi se trouve une maison unifamiliale abandonnée depuis plus de 12 ans. Au fil des années le bien se détériore inexorablement : plafonnages qui tombent, planchers pourris troués de baies de plus en plus grandes, annexes tombant littéralement en ruine, plaque d’égout effondrée ,infiltrations d’eauetc… Le toit est devenu un nichoir géant pour toutes sortes d’oiseaux et chaque printemps annonce le retour au bercail d’une multitude de nids de guêpes. L’effondrement de la plaque d’égout de la cour permet aux rats de prendre l’air et de profiter du jardin tout comme de nos jardins . Régulièrement je fais venir le service de la ville pour faire le « nettoyage de ces intrus « mais seuls les rats sont pris en considération, les guêpes n’étant pas de leur ressort (ni désormais de celui des pompiers dans ces cas là). Et comme si cela ne suffisait pas, depuis quelque temps des individus forcent l’entrée et s’y adonnent à je ne sais quelle activité vraisemblablement répréhensible dont les séquelles sont des traces de mise à feu un peu partout.. Leur passage laisse des traces visibles et inquiétantes.
Certes la Ville a essayé de vendre ce taudis à plusieurs reprises. Par voienotariale avectout ce qu’il faut pour faire fuir lespotentiels candidats acquéreurs : un délirant cahier de charges obligatoires – telle l’obligation de parachever la façade de l’immeuble jusqu’au coin de la rue - à accomplir dans des délais assez brefs et en devant fournir toutes les preuves possibles et imaginables sous menace d’amendes considérables en cas de non-observance des clauses du dit cahier de charges.
Qui plus est, voici deux ans, la maison avait été mise en vente publique avec mise à prix de 80.000 €. D’où quelques possible acquéreurs dans la salle de vente. Et une offre atteignant plus de 100.000 €fut avancée par des gens semblant offrir toutes les garanties nécessaires et au courant du calvaire qui les attendait vu le cahier des charges . Résultat : Refus de vendre des représentants de la Ville qui avaient discrètement convenu d’un prix de retrait de 140.000 € environ. Autrement ditce chancre continue à s’effondrer laissant ainsi non seulement à l’abandon un bien public mais aussi en faisant courir des risques au voisinage et ce du fait de la négligence de l’Urbanisme de la Ville de Bruxelles.
Je n’ignore pas qu’il existe d’autres cas similaires, voire pires. Et je reste convaincue que ce n’est pas dans l’immobilisme que nous verrons l’amélioration notre cadre de vie. Nous sommes au lendemain des élections, des promesses ont été exprimées, elles figurent clairement dans le programme de la nouvelle législature. Reste maintenant à les mettre en œuvre afin de répondre à la pénurie récurrente de logements à Bruxelles."
D. G.
Un autre acte de vandalisme devenu symbolique à Haren:
Les actes de vandalisme se multiplient à Haren, le dernier en date est le feu bouté à la carte du réseau dans l'abribus de l'arrêt "Twyeninck".
La multiplication de ces actes, qui sont qualifiés de "mineurs" (comme le sont souvent leurs auteurs) par les autorités, contribuent à un certain sentiment d'insécurité.
Aux dires de harenois, le bourgmestre, n'aurait pas la volonté de renforcer la présence policière à Haren: "Pas assez rentable" déclare-t-il"!
Un autre constat, c'est que les policiers affectés à Haren, seraient aux dires des habitants, cantonnés dans leur commissariat à effectuer des tâches purement administratives. En cas d'intervention, les patrouilles devraient venir au mieux de Neder over Heembeek, sinon du centre... avec des policiers ne connaissant pas la topographie du village (contrairement aux délinquants) sans compter le temps d'intervention...
Certains "anciens" regrettent le temps ou il y avait un véritable agent de quartier qui arpentait les rues à pied, sympathisant avec la population et réglant en douceur la plupart des conflits.
Ces derniers temps, dans les rues de Haren, on voit plus souvent des représentants en système d'alarme que de policiers à pied.
Nul doute que ce point fera débat lors du prochain forum de quartier!