Il s'agit d'un méga projet immobilier dans l'ilôt compris entre la ligne 26 la rue de Verdun et la rue de la Seigneurie. Comme vous le voyez, ce projet est une pure folie qui va défigurer et dévaloriser tout un quartier. Il ne respecte pas le bâti existant, constitué de maisons individuelles puisqu'l prévoit des immeubles à quatre étages (+ rez)!

177 logements, cela représente environ 410 habitants (soit près de dix% de la population actuelle de Haren) concentrés dans un faible espace. 185 voitures, représentent pare-choc contre pare-choc une longueur de 800 mètres, si elles respectent une distance d'un mètre entre elles, c'est une file de plus d'un kilomètre! Il n'y a pas que ce quartier qui subira les nuisances d'un tel projet, cela aura des conséquences sur l'ensemble du village.

Il est évident que d'une part, les infrastructures actuelles ne permettent pas d'absorber une telle augmentation du trafic, que les transports en commun sont insuffisants, et qu'il n'y a pas de structure suffisante au point de vue crêches et écoles pour un tel accroissement de la population.

L'enquête publique se termine le vendredi 26 octobre il est important de faire parvenir vos remarques par écrit à l'administration avant cette date. D'autre part une commission de concertation se tiendra le 6 novembre il est essentiel de s'y rendre en nombre!

Il n'y a pas assez de délinquance à Haren pour rentabiliser un renforcement du commissariat de police! C'est en tout cas le raisonnement tenu par le bourgmestre et répété à plusieurs reprises (voir vidéo ci-dessous).

Et pourtant, le manque de présence policière dans Haren renforce l'impression de zone de non-droit que constitue Haren pour des délinquants de tous poils. Les actes de petites délinquance se multiplient, les derniers en date sont des voitures fracturées en plein jour ce 16 octobre sur le parking du centre sportif!

Les policiers que nous avons contacté nous avouent que dans l'organisation actuelle du commissariat de Haren, ils ne peuvent pas faire grand chose. Ils doivent avant-tout remplir des tâches administratives, et, lorsque celles-ci sont terminées, ils peuvent partir en patrouille à condition de disposer d'un véhicule et qu'une permanence soit assurée au commissariat. Les policiers rencontrés sont de très bonne volonté, les problèmes semblent venir de l'organisation des services décidée à un échelon supérieur.

Le bourgmestre l'a répété, le renforcement du commissariat de Haren n'est pas à l'ordre du jour, pour lui il n'y a aucun problème à Haren (paiera-t-il de sa poche les vitres de voitures brisées ce mardi?), et puis pour lui, la police devrait être "rentable". Curieux raisonnement de la part d'un élu d'un parti qui traditionnellement défend la notion de service public!

Comme je l'avais annoncé précédemment, j'ai gardé l'ensemble des publications électorales déposées dans ma boite à lettres depuis le début de la campagne, à savoir le 14 juillet.

Et j'avoue qu'il y en a moins que je ne pensais: 57 au total. Mais comme vous pourrez le constater dans le tableau ci-dessous, toutes les listes ne sont pas égales; certaines ont publié plus que d'autres; mais comme l'ndique aussi le tableau, ce ne sont pas nécessairement celles qui publient le plus qui récoltent le plus de voix!

Après le nom de la liste, la première colonne indique le nombre de publications distribuées, la seconde le pourcentage que cela représente, la troisième le résultat réellement obtenu lors de l'élection et la quatrième le rendement, à savoir le rapport entre le nombre de publications et le nombre de voix obtenues.

Bref, ce n'est pas tellement le nombre de publications qui compte, c'est surtout la qualité du message qu'elles véhiculent.

Ceci n'est bien sur pas une étude scientifique et ne tient pas compte des autres moyens de communications (affiches, média audio-visuels, réseaux sociaux...)

Toujours est-il que, ce qui a été distribué dans ma boite représente un poids de 737 grammes de papier; soit pour l'ensemble de Haren un total de 1326 kilo. Et si on extrapole à l'ensemble de la Ville de Bruxelles: 55739 kilogrammes de papier! (mais certainement plus car certains quartiers sont plus "servis" que Haren).

Les campagnes électorales ont au moins l'avantage de donner un bol d'oxygène à un secteur en crise: l'imprimerie!

Comme nous vous le disions précédemment dans l'article consacré à la pose des premiers éléments des futurs logements de la Ville à Harenberg, nous avons rencontré des riverains mécontents de la manière dont se déroule le chantier.

Denis nous explique:

"Ils ont placé la borne d'incendie dans une armoire , elle-même , enfermée derrière leur grille. Si les pompiers devaient intervenir le soir ou le WE, ils perdraient quelques minutes pour accéder à la borne et on sait qu'en cas d'incendie ces minutes sont précieuses .De plus les personnes qui suivent la promenade santé de Haren tombent sur des grilles closes au niveau de l' Harenberg"

Autre objet de mécontement, la rue du Camp est complètement réservée au stationnement des véhicules de chantier (pour trois mois???). ces véhicules (bétoneuses, camion plateau pour grues, transport des éléments préfabriqués) arrivent dès six heures du matin et ne dégagent que tard le soir (il fallait faire des heures sup' pour pouvoir faire la petite cérémonie du 5 septembre avant les élections). Non seulement, les riverains ne peuvent plus accéder à leur domicile avec leur véhicule (même s'ils ont un garage), mais ils se plaignent aussi que plusieurs camions stationnent moteur tournant sous leurs fenêtres (je vous laisse imaginer le bruit et la pollution!)

On est loin des bulles de champagne de ce vendredi!!!

Photos: Denis MASSON

Un hôtel cinq étoiles all inclusive, c'est l'impression qu'à priori laissé la présentation de la future prison de Haren par les fonctionnaires du SPF justice et de la Régie des bâtiments.

Sauf que les harenois présents en nombre lors de cette soirée, se préoccupaient moins des conditions de détention des condamnés, que des réelles implications que l'implantation de cette méga-prison auraient sur notre village.

Les fonctionnaires étaient, il faut le dire, un peu falots, quand aux politiques, le bourgmestre et son échevin des travaux publics, fidèles à eux-même, ils ont pratiqué la langue de bois.

Cette réunion nous a néanmoins appris qu'avant que la décision ne soit prise d'implanter la future prison à Haren, tant la région que la Ville en avaient été informées! Le bourgmestre nous a donc menti pendant des mois en prétendant n'être au courant de rien!

Ce bourgmestre sera d'ailleurs la seule tête de liste absente au débat organisé à Haren ce 4 octobre. Aurait-il peur des harenois? Les organisateurs ont pourtant certifié que des contrôles seraient menés à l'entrée et qu'aucun oeuf pourri, tomate, tarte à la crême ou aux fruits rouges n'entreraient dans la salle...