Non ce n'est pas le titre d'une pièce de boulevard ni même celui d'un Western-chicon! Mais bien une fois de plus, du comportement peu scrupuleux d'un entrepreneur!

Un nouveau lotissement va voir le jour à Harenberg, les habitants ont bien du s'y résigner. Le travaux ont commencé la semaine dernière et les griefs des riverains à l'égard de l'équipe de l'entrepreneur ne se sont pas fait attendre:

 - camions-plateau stationnant sur les trottoirs, moteur tournant pendant plus d'une demi-heure (bonsoir les gaz brûlés dans les habitations)

- trottoirs endommagés non sécurisés

- sentier de la "balade santé" squatté et endommagé par le chantier, un poteau de balisage ayant même été arraché (et ce sentier ne fait pas partie du terrain que peut occuper le chantier)

- malgré la réglementation en vigueur, il n'est pas sécurisé (un barrièrage a été installé tardivement plusieurs jours après le début du chantier), et aucune signalisation ne protège les piétons obligés de changer de trottoir!

- lors des premiers travaux de terrassement, un cable Belgacom a été endommagé (encore heureux que ce ne soit pas une conduite de gaz), preuve que les équipes de cet entrepreneur travaillent sans se soucier du reste

. . .

Des riverains ont pris leurs responsabilités en constituant rapidement un dossier comportant des photos (dont vous pouvez voir une partie en cliquant ici) et en envoyant le tout à l'échevin de l'urbanisme.

La réponse de son cabinet ne s'est pas faite attendre, la voici:

"L’Echevin a bien reçu votre message qui a retenu toute son attention.
En réaction à la situation inacceptable du chantier relevée par vos photos, il a demandé qu’une équipe de contrôle se rende sur place immédiatement pour vérifier les conditions de chantier, faire respecter les normes et constater les dégâts causés par l’entrepreneur (à charge pour celui-ci de les réparer).

Nous ne manquerons pas de vous tenir informée de la suite de cette intervention."

 

Espérons que cette action sera efficace, mais surtout que des mesures seront prises à l'avenir pour que ce genre de cow-boys ne puissent plus sévir, comme observé trop souvent ces derniers temps, en les prenant par les sentiments (sanctions financières et/ou exclusion de tout marché public)! 

Trop souvent, par facilité, ou mal informés, des journalistes situent à Evere des lieux ou des institutions qui sont en réalité situés à Haren.

Récemment, un journaliste a même interviewé le bourgmestre d'Evere concernant la nouvelle implantation d'un Décathlon... qui pourtant sera sur Haren (donc sur le territoire de Bruxelles).

Un de ces grattes-papier que j'ai interpellé à ce sujet, m'a répondu que les gens ne situent pas Haren, ils préfèrent donc parler d'Evere. Pas étonnant dès lors que certains taximen situent Haren hors de Bruxelles! Je m'insurge contre cette malhonnèteté intellectuelle; voici donc une petite mise au point:

Evere n'a jamais eu d'aéroport, il en a eu un à Haren (jusqu'en 1949) tout comme Eurocontrol y est actuellement basé. Le siège actuel de l'OTAN est à Haren, il en sera de même pour le futur siège. Le site de Schaerbeek-formation porte bien mal son nom car situé à 95% à Haren!

Enfin on peut s'enorgueillir d'avoir sur notre territoire le laboratoire d'un des meilleurs chocolatiers du Monde: Pierre Marcolini! 

La plupart des harenois le savent à présent, en cas d'intervention dans notre village, ce ne sont pas les policiers affectés au commissariat de la rue Cortenbach qui se déplaceront (même pour 100 mètres) mais une patrouille de Neder-over-Heembeek ou à défaut du centre (le commissariat de Haren ne semble qu'avoir une vocation administrative).

Oui, mais paradoxalement, pour venir au centre de Haren, les patrouilles issues de Neder, du Pentagone ou d'Ixelles doivent quitter le territoire de leur zone.

Si on prend l'exemple le plus proche, Neder-over-Heembeek, ils peuvent emprunter le pont de Buda (s'il n'est pas "levé") mais alors, pour gagner le centre de Haren, ils doivent emprunter un morceau de la Schaarbeeklei (à Vilvorde) puis un tronçon de la chaussée de Buda situé à Machelen (donc en Flandre). Autre possibilité, ils gagnent Haren via le pont Van Praet, mais doivent alors traverser Schaerbeek et Evere (autre zone de police).

Si ils viennent du centre ou d'Ixelles ils doivent aussi traverser d'autres zones. En fait, il n'y a aucune route qui relie directement le centre de Haren au reste de Bruxelles-Ville!

Le seul moyen qu'ils auraient de relier Haren avec le reste de Bruxelles-Ville sans passer par une autre commune ou par la Flandre serait l'hélicoptère, mais la Ville n'en a pas les moyens!!!

Le temps d'intervention des forces de l'ordre sur le territoire de Haren s'en ressent (on l'a encore vu récemment lors d'un incendie chaussée de Haecht). Si l'organisation des polices locales en différentes zones recherchait l'efficacité, dans le cas de Haren c'est loin d'être le cas. En plus, cela a été constaté à plusieurs reprises par différents harenois, les policiers qui interviennent à Haren ne connaissent pas notre village (et je ne vous parle pas du standard) Dans certains cas, il faudrait peut-être envisager d'autres solutions. Il est certains que les policiers d'Evere ou de Schaerbeek par exemple, auraient la possibilité d'intervenir plus rapidement à Haren que ceux de Bruxelles-Ville!

Comme la plupart des bruxellois, les harenois ont reçu dans leur boite la dernière édition du journal communal le Brusseleir. En le feuilletant, on est surpris de ne plus y trouver les noms des élus. L'éditorial ne porte que la mention du bourgmestre(sans son nom!), et la dernière page généralement consacrée aux photos des membres du collège échevinal et du CPAS a disparu!

 Alors, nos élus seraient-ils frappés par un accès de modestie?

Que nenni, en fait, la campagne électorale a effectivement commencé le 14 juillet, et, à partir de cette date, toute dépense concernant la promotion d'un candidat est prise en compte. La seule mention de son nom dans une publication peut suffire à faire imputer à ce candidat les frais de publication et de diffusion de celle-ci.

La loi prévoit un plafonnement des dépenses électorales pour chaque candidat sous peine de voir son éventuelle élection invalidée. On comprend dès lors qu'ils n'ont pas envie que les coûts du Brusseleir leur soit imputés!

Mais rassurez-vous, après le 14 octobre, vous retrouverez leurs photos dans votre publication favorite et vous pourrez à nouveau les coller sur votre frigo!

Le chemin de la Glaisière est-il à nouveau menacé? Il s'agit du sentier reliant la rue Harenheyde à la rue de la Paroisse en passant derrière le centre sportif et en longeant les voies ferrées.

Déjà lors de la construction des logements sociaux, il avait failli disparaître, son dernier tronçon étant tout simplement annexé et privatisé. L'échevin de l'urbanisme ne voyait pas à l'époque l'utilité de ce sentier pourtant régulièrement emprunté par les harenois avant l'édification de ces logements. Finalement, un compromis avait été trouvé (face notamment aux menaces de recours devant le Conseil d'Etat, la Ville ne pouvant décider seule de la suppression d'une servitude), et la fin du sentier aboutit finalement face au chemin de Traverse.

Quelques mois plus tard, le même échevin innaugurait le parcours santé balisé de Haren dont le chemin de la Glaisière fait partie intégrante (paradoxe politicien???).

Mais un nouveau projet immobilier laisse planer l'ombre d'une menace sur ce sentier. Il s'agit de quatorze appartements (et quatorze emplacements de parkings souterrains) qui prendraient place rue de la Paroisse à côté des logements sociaux sur un terrain occupé actuellement par un bosquet.

Comme vous pouvez le voir sur le dessin, ce sera un rez+trois, autrement dis le bâtiment sera le plus haut du quartier. Sur ce projet, le sentier semble préservé même si une passerelle le surplombe pour relier le bâtiment principal à ce qui semble être une tour d'accès.

On peut craindre que pendant la durée des travaux, le chemin ne sois plus accessible, "privatisé" pour la facilité de l'entrepreneur (les entrepreneurs semblent bénéficier d'une tolérance concernant l'occupation de l'espace publique). Et lorsque les travaux seront terminés, le chemin sera-t-il restitué aux citoyens?

Sans nier le manque de logements à Bruxelles (à loyers modérés, pas comme dans ce cas-ci puisqu'on aura affaire à des logements de "standing"), il serait également temps que la Ville prennent des mesures urbanistiques qui empèchent des projets qui défigurent ses quartiers, ce n'est pas pour rien que dans les écoles d'urbanisme européennes, on a créé le terme "bruxellisation" pour parler des promoteurs qui défigurent une ville ou un quartier! Qui pourrait être fier d'un tel qualificatif pour sa ville? On s'en souviendra le 14 octobre...