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Vivre à Haren - Page 106

  • Le cimetière au conseil

    cimetière.jpgIl est charmant notre petit cimetière. A l'échelle de notre village, il ne comporte pas de monuments prestigieux comme d'autres dans notre région, et en dehors de la famille seigneuriale van der NOOT (marquis d'Assche) et du malheureux Jo Van Holsbeek, il ne compte pas de sépulture de célébrités. Mais les harenois y sont attachés.

    Pourtant, ces dernières semaines, des harenois m'ont interpellé par rapport à la dégradation de l'entretien du cimetière. Plusieurs allées et carrés commencent à être envahis par la végétation faute d'entretien. Cette situation semble avoir commencé lorsque la Ville a décidé de ne plus affecter en permanence un fossoyeur à Haren (par mesure d'économie). Il était pourtant utile, car si il n'y a pas d'enterrement tous les jours à Haren, entre deux inhumations, il occupait son temps à entretenir les lieux. En plus, la côtoyant régulièrement, il connaissait la population de notre entité. En son temps, une pétition avait circulé pour empècher son départ, malheureusement sans effet.

    cim03.jpgLa Ville envoie de temps en temps une personne pour entretenir le cimetière, et effectivement, lors de ma dernière visite je l'ai croisé au détour d'une allée, vautré sur une tombe en train de téléphoner, sa charrette avec ses outils l'attendant à quelques mètres. En me voyant débarquer, il s'est précipité sur moi en me rappelant que les photos sont interdites dans les cimetières (mais sa motivation était certainement autre que la protection de la vie privée des défunts).

    cim a.jpgMais les témoignages les plus interpellants ont rapport à certaines inhumations. Ainsi, le témoignage d'un policier qui a assisté à titre privé à un enterrement:

    "Les agents communaux ont commencé par casser la pierre du caveau pour l'ouvrir! Ils ont pris les couronnes comme de simples sacs poubelle, des fleurs en sont tombées à cause de leur brutalité. Lorsqu'ils ont descendu le cercueil, celui-ci était complètement penché, on a tous imaginé le corps tourner à l'intérieur. Et en plus, ils plaisantaient entre eux. Ce manque de respect pour le défunt et pour la douleur de ses proches est intolérable!"

    Voici encore des raisons pour lesquelles les harenois se sentent méprisés par la Ville de Bruxelles!

    debaets.jpgCe lundi 7 octobre, une élue de l'opposition (Bianca Debaets, CD&V) compte interpeller au suet de cette problématique le collège échevinal en séance publique du Conseil Communal.

    Quelle sera la réponse de nos édiles? Prétenderont-ils encore que les harenois sont traîtés comme les autres bruxellois (j'en connais pour qui l'existence du Père Noël est moins douteuse) ou le (futur ex) bourgmestre ressortira-t-il son argument favori concernant la non rentabilité de certaines prestations à destination du public?

     

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  • Le connaissez-vous?

    DSCN1376.JPGVu pour la première fois rue de Verdun, ce petit chien est manifestement perdu. Il a suivi spontanément une personne jusque Kasteelhof. Il a un (petit) collier mais aucun signe d'identification visible. Si vous le (re)connaissez, vous pouvez prendre contact avec nous via mail ou via le répondeur.

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  • Les Raisins de la Colère

    DSCN1330.JPGC'est dans une petite ruelle, entre la rue de Verdun et la rue des Jardins Potagers, que nous avons rendez-vous. Ce lieu est méconnu de la plupart des harenois, mais il est vrai qu'il y a peu, c'était encore une impasse. Nous arrivons devant deux charmantes fermettes qui donneront bientôt son nom à cette rue: la rue des Fermes à Chicon. Devant l'une d'elle, une vigne nous offre généreusement ses grappes juteuses.

    DSCN1317.JPGCes maisons semblent en excellent état, et pourtant Nadia, une voisine nous apprend que depuis que son ancienne propriétaire les a vendues au Fond du Logement de la région bruxelloise, celles-ci sont inocupées. Enfin pas tout à fait, car depuis quelques semaines, des squatters les occupent.

    DSCN1335.JPGCe sont eux que nous sommes venus rencontrer. Et dès l'entrée, c'est la surprise: nous sommes loin de notre idée préconçue d'un squat avec son désordre et ses dégradations. Les occupants semblent ici très respectueux des lieux, et cherchent même à les améliorer. Faute d'eau courante, ils ont aménagé des "toilettes sèches" (dont ils récupèrent le compost pour leur potager), une citerne récupère l'eau de pluie, un four à pain est en cours de construction...

    DSCN1015.JPGIls ont baptisé ce lieu "le Jardin des Hérissons" en hommage à ce mammifère, encore très présent à Haren et pour lesquels ils ont aménagés plusieurs abris.

    DSCN1348.JPGNadia nous apprend que le Fond du Logement a tout fait pour rendre ces maisons inhabitables, ainsi, ils ont fait enlever les compteurs de gaz, d'eau et d'électricité.

    En fait, même si le rôle de cette institution est de mettre à disposition des logements, dans ce cas-ci, sous les instructions de sa tutelle (le secrétaire d'Etat Christos Doulkeridis), elle semble se comporter comme un vulgaire spéculateur qui laisse se dégrader un bien pour y bâtir ensuite un ensemble plus imposant et rémunérateur.

    DSCN1338.JPGUn projet de 78 logements (encore disproportionné pour Haren) existerait, mais pour cela, d'autres propriétés devraient être acquises, ce qui est loin d'être fait, et aucune demande de permis n'a encore été introduite. Il se passera encore quelques années avant que d'éventuels travaux ne débutent.

    DSCN1332.JPGC'est pourquoi les Hérissons (nos squatters), ont tenté de négocier une autorisation d'occupation à titre précaire. Mais loin d'avoir obtenu satisfaction, c'est au contraire un avis d'expulsion qui leur est parvenu ce lundi. La bataille juridique n'est pas terminée, mais la disproportion des moyens entre les parties nous fait penser au combat entre le pot de fer et le pot de terre...

    Si monsieur Doulkeridis a quelque contrôle sur le Fond du Logement, son attitude est très éloignée des valeurs pour lesquelles il a été élu. Serait-ce l'exercice du pouvoir qui l'a changé à tel point qu'il préfère à présent se pavaner devant les objectifs lors de l'inauguration de cages à lapins et d'aligner ainsi des chiffres plutôt que d'entretenir et de maintenir ce qui existe (mais c'est moins médiatique).

    DSCN1339.JPGLe mot de la fin, je le réserve à Nadia, la voisine: "Ils sont parfaitement intégrés dans le quartier, s'ils sont expulsés, fatalement d'autres viendront, mais les nouveaux venus ne seront pas nécessairement une aussi bonne chose pour le voisinage."

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  • 2, 841, 162751, 612654

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    C'est le 1er octobre 2011 qu'est paru le premier article sur ce blog, il y a donc juste 2 ans. Son sujet était la toponymie des rues de Haren.

    Depuis, 841 articles ont été publiés, 162751 visiteurs ont été comptabilisés et 612654 pages ont été consultées.

    Merci à tous les fidèles lecteurs pour leur confiance et merci aussi à tous les collaborateurs réguliers ou occasionnels et à toutes les personnes qui me communiquent des infos ou des tuyaux.

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  • De l'énergie en fumée

    incin01.jpgDepuis 1984 sa haute cheminée barre l'horizon de Haren, et s'il est situé aux confins de notre village, c'est bien vers nous que les vents dominants poussent les fumées de l'incinérateur. Il aura d'ailleurs fallu attendre quinze ans après sa mise en service pour que ces fumées bénéficient d'un "lavage" qui les rende moins nocives.

    Mais ce n'est pas cet aspect qu'il vous sera proposé de découvrir ce dimanche 6 octobre lors de la "Journée Découverte Entreprises". Grâce à l'incinération des déchets, de l'électricité est en effet produite. 262 000 000 kWh par an sont ainsi produites, de quoi couvrir non seulement les besoins de l'entreprise mais également la consommation de l'équivalent de 65000 ménages (225000000 kWh sont réinjectés sur le réseau).

    C'est cet aspect qui sera au centre des visites guidées lors de ces JDE. "Comment produit-on de l´énergie à partir de l´incinération de vos déchets? Quel impact cette activité a-t-elle sur l´environnement? Pourquoi notre activité est-elle essentielle? En quoi cette activité est complémentaire au recyclage des déchets?"  

    Les enfants ne seront pas en reste puisque diverses activités leur seront proposées dont un atelier-tri (8-14 ans).

    Vous pourrez conclure la visite par une discussion avec le directeur d'exploitation en vous rinçant le gosier avec un verre de l'amitié.

    Visite de l'incinérateur (Bruxelles-Energie) dans le cadre de la Journée Découverte Entreprise le dimanche 6 octobre, de 10 à 17 heures, Quai Léon Monoyer, 8 (parking possible sur le site)

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