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Vivre à Haren - Page 109

  • Visiteurs indésirables!

    dalton.jpgDepuis quelques semaines, une vague de cambriolages sévit à Haren. Ils se déroulent en pleine journée, en l'absence des propriétaires des lieux. Certains jours, il y en a même eu plusieurs à quelques rues d'intervalle. Cette concentration dans le temps et dans l'espace fait penser qu'on a affaire à une bande organisée qui écume un quartier avant de passer au suivant.

    Il est probable qu'ils passent par des repérages préalables, il est donc important que les riverains signalent aux autorités tout comportement suspect.

    Mais comment se prémunir?

    DSCN1220.JPGIl y a bien sur les systèmes d'alarmes, mais ceux-ci ne sont efficaces que contre les amateurs. Les "professionnels" savent que même si ces systèmes sont reliès à des centrales de surveillance, ils disposent de suffisamment de temps pour se servir, ils opèrent très rapidement.

    DSCN1223.JPGIl faut donc leur compliquer la tâche en évitant à l'intérieur même de l'habitation de laisser des objets de valeur en évidence mais surtout en ayant des dispositifs qui les empèchent de pénétrer rapidement dans l'habitation, l'expérience montre en effet qu'ils renoncent si ils ne peuvent entrer endéans les deux ou trois minutes. Ces dispositifs peuvent être simples et peu couteux.

    Pour vous conseiller en la matière, comme d'autres communes, la Ville de Bruxelles a mis en place un service en Techno-prévention. Sur simple demande, une visite et une analyse complète de votre domicile et de son environnement peut être réalisée et des solutions pratiques vous être proposées.

     Ce service est gratuit et non commercial!

    Contacter le service Techno-prévention pour une visite :

    Johan HOEBANX
    Rabha N'Berri
    Tél: 02/279.76.05
    Fax: 02/279.76.39

    site web: http://www.lokalepolitie.be/5339/fr/prevention-contre-le-vol/service-techno-prevention.html

     

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  • Un banquet... pas final...

    DSCN1218.JPGLe menhir est resté dans le parc, pas un seul romain à l'horizon et pourtant ce 8 septembre une immense table de banquet était dressée Kasteelhof; mais ce n'était pour un repas de fin d'aventure d'un petit village gaulois, c'était le barbecue annuel des habitants de cette rue de Haren.

    DSCN1051.JPGCette tradition existe depuis des années, et a été instaurée bien avant la "Fête des Voisins". Elle permet de faire connaissance avec les nouveaux arrivants et de renforcer les liens entre les riverains.

    DSCN1043.JPGSous la supervision de Dominix, tous se sont activés pour faire de ce rendez-vous une réussite: les enfants ont décoré la table (l'an dernier le thème était végétal, cette année, ce sont des petits oiseaux, factices qui ornaient le centre de la table), les hommes se chargeant des grillades, les femmes veillant au bon déroulement des opérations...

    DSCN1049.JPGPlus de 75 personnes étaient ainsi réunies, toutes générations confondues, même l'Agecanonix de la rue (le doyen, il vient de fêter ses 90 ans) a participé avec plaisir aux festivités.

    DSCN1045.JPGAu menu, pas de sanglier (même si Chopplix, un chasseur, faisait partie des convives), mais les classiques grillades et leurs accompagnements. Avec un plus toutefois: la population de la rue s'étant considérablement diversifiée ces dernières années, chacun avait tenu à apporter des spécialités de leur pays d'origine. Un véritable voyage à travers les saveurs de Méditerranée, d'Europe de l'Est, d'Afrique et d'Asie...

    DSCN1165.JPGA la fin du repas, des jeux étaient animés par Ana auxquels tous ont participés avec enthousiasme et bonne humeur. Le barde Ernesto a chanté des airs de son Andalousie natale en s'accompagnant de sa guitare, ce qui a ravi nos oreilles (il n'a donc pas été baillonné et attaché à un arbre).

    DSCN1196.JPGComme les gaulois, les convives ne craignaient qu'une seule chose: que le ciel ne leur tombe sur la tête. Mais ce dernier a patiemment attendu que le rangement soit terminé pour libérer la pluie.

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  • Le pont... c'est fini!!!

    DSCN1008.JPGAvec plusieurs mois de retard, le pont Harenheyde a enfin été rouvert à la circulation. En fait, pour les piétons, celà avait déjà été le cas début de cette semaine. Et tant mieux pour eux, car en attendant le rétablissement de cette voie de passage, ils devaient faire le détour par la passerelle de la gare de Haren, plutôt périlleuse et non éclairée la nuit.

    DSCN1021.JPGLes voitures peuvent à présent aussi repasser par la rue Harenheyde. Et cela relance un débat:: la Ville voudrait créer une rue Harenheyde bis comme elle l'a fait pour la rue de Verdun (rue des Jardins Potagers). Mais les avis sont partagés: d'une part il  y a ceux qui pensent que celà fluidifierait le trafic (se croiser, rue Harenheyde est compliqué); d'autre part, il y a ceux qui pensent qu'une telle solution reviendrait à favoriser le trafic de transit et donc engorger davantage notre village.

    DSCN1005.JPGQuoi qu'il en soit, les travaux du pont Harenheyde enfin terminés, INRABEL devrait entamer la phase suivante, à savoir la prolongation des quais de la gare de Haren (trop courts) et la pose d'une nouvelle passerelle qui reliera les deux gares de notre village.

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  • Maraude

    DSCN0993.JPGSigne des temps, de plus en plus de faits de maraude dans les potagers semblent se produire. Serait-ce la crise et des difficultés économiques qui poussent certains à se servir sans vergogne dans les jardins d'autrui?

    DSCN0992.JPGIl est vrai que l'accès de ces potager est parfois très facile, certains n'étant même pas clôturés.

    potager.jpgUn jardinier témoigne: "Des voisins m'ont appelés sur mon gsm pour me signaler qu'un quidam avait pénétré dans mon potager. Le temps de rentrer à Haren, je n'ai pu que constater que plusieurs potirons avaient été dérobés. S'ils étaient déjà de belle taille, ils étaient encore loin d'être à maturité; je prédis une belle indigestion à ceux qui voudraient les consommer."

    DSCN0990.JPGSi le préjudice financier est négligeable, le préjudice moral est bien présent; voir ainsi disparaître les légumes qu'on a fait pousser avec passion est une grande déception, d'autant que les jardiniers amateurs partagent volontiers (et avec fierté) les produits de leur jardin.

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  • 50 ans déjà!

    ec03 b.jpgIl y a 50 ans était instaurée la frontière linguistique en Belgique. Bien sur, Haren étant rattachée à Bruxelles, est située dans une région bilingue. Et pourtant cela a eu des conséquences, jugez plutôt:

    Les plus anciens s'en souviennent peut-être, il fut un temps ou l'enseignement était dispensé dans les deux langues dans les deux écoles de la Ville de Bruxelles que compte Haren. Les instituteurs devaient donc être parfaits bilingues.

    Mais si la mixité linguistique était pratiquée dans ces établissements jusque vers la fin des années cinquante, filles et garçons ne fréquentaient pas le même établissement. L'école rue de la paroisse était réservée aux filles tandis que l'actuelle Harenheydeschool, rue de Verdun, accueillait les garçons.

    Progressivement, les classes ont été scindées par rôle linguistique pour arriver en 1963 à la division des deux écoles, l'école "des filles" acceuillant les élèves francophones des deux sexes, l'école "des garçons" faisant de même avec les élèves néerlandophones.

    ec01.jpgConséquences de l'application des premières lois sur l'emploi des langues, l'école francophone de Haren a vu alors un afflux d'enfants habitant les communes de la périphérie. La Ville de Bruxelles organisa alors avec la STIB des bus de ramassages qui tous les matins allait chercher des élèves à Vilvorde, Machelen et Diegem pour les ramener le soir. Cette disposition resta en vigueur jusque dans les années septante.

    L'école paroissiale, lontemps tenue par des religieuses qui avaient leur couvent dans l'enceinte de l'établissement, l'enseignement se donnait dans des classes séparées pour les deux langues.

    Si aujourd'hui, vous passez près d'une des deux écoles flamandes de Haren au moment de la sortie des classes, vous entendrez très souvent parler français. En effet, comme dans la plupart des établissements bruxellois de la Vlaamsegemeentschap, nombreux sont les parents francophones qui y inscrivent leurs enfants afin d'en faire de parfaits bilingues (c'est à se demander si les politiciens veulent être en phase avec les citoyens???).

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