Si Paris est la capitale de la haute couture, pour le chocolat, c'est à n'en point douter Bruxelles qui tient ce rôle. Et Haren n'est pas en reste puisqu'un des plus prestigieux chocolatiers a installé ses ateliers rue du Bassin Collecteur. Pierre Marcolini est un des derniers chocolatiers a produire son chocolat de A à Z, en partant des fèves de cacao, qu'il sélectionne lui-même dans des plantations du Monde entier.

Le choix de Haren pour y fabriquer ses chocolats n'est pas innocent; avec 24 boutiques dans le Monde (Paris, Londres, Tokyo, Taïwan, Koweit...) l'exportation constitue une part importante de son chiffre d'affaire (32 millions €) aussi, la proximité du ring et l'accès direct à Brucargo via la chaussée de Haecht constitue pour lui un atout.

Pour se développer, Pierre Marcolini vient de procéder à une augmentation de capital de 15 millions €. C'est un groupe britannique qui a apporté les fonds en prenant une participation minoritaire dans la société.

A terme, les ateliers de Haren devraient s'agrandir de 1000 mètres carré et 50 personnes supplémentaires devraient être embauchées dans les cinq ans.

Pierre Marcolini tient à son ancrage belge, car si le coût de la main-d'oeuvre y  est élevé, celle-ci est de qualité. Il souligne en outre que la plupart des membres de son personnel sont formés dans son entreprise et que pour lui, tout entrepreneur a aussi un rôle sociétal à remplir.

Certains s'adaptent très vite au nouvel horaire d'ouverture du comissariat de Haren!

Non, ceci n'est pas une pub comparative pour de la lessive, mais bien un triste constat pour Haren!

Jusqu'à présent, le commissariat de police de Haren était ouvert sept jours sur sept de 7 heures à 22 heures. Pour les harenois, cet horaire était déjà insuffisant. Mais voilà, notre cher bourgmestre (socialiste paraît-il, mais à confirmer) a décrêté que ce commissariat n'était pas "rentable". Aussi a-t-il été décidé qu'à partir du 1er septembre, le commissariat de Haren ne serait plus ouvert que de 9 heures à 19 heures et fermé le dimanche (de source fiable)! Il y aurait également des conséquences pour la présence sur le "terrain"!

Et pourtant, vu la montée des actes de vandalisme (souvent commis à l'encontre des infrastructures de la Ville pendant les heures de fermeture du commissariat), des incivilités diverses, les harenois sont désireux d'une présence policière repensée en terme d'efficacité et pas de rentabilité comme le souhaite le bourgmestre.

Bourgmestre qui lorsqu'il fait de rares déplacements à Haren juge utile de se faire escorter par au moins trois policiers!!!

Au dela de ces considérations, en dehors des heures d'ouverture du commissariat, les patrouilles intervenant à Haren devront venir de Neder, Laeken, d'Ixelles ou du centre! Pour arriver dans notre village, elles devront traverser d'autres zones de police, soit la zone Nord via Schaerbeek et Evere, soit la Flandre en traversant Machelen et Vilvorde si elle viennent de Neder ou Laeken! Ne serait-il pas intelligent (j'en demande beaucoup trop aux politiciens) de repenser les zones de police?

Pour conclure, sur le terrain j'ai rencontré des policiers (hommes et femmes) compétents et de bonne volonté, mais qui sont liés par les absurdes décisions "d'en haut"...

"Il pleut de la paille à Harenheyde!" voici en substance le message que j'ai reçu au lendemain du 21 juillet. Serait-ce le fait d'un plaisantin qui aurait trop abusé de la dive bouteille lors de la fête nationale? Par acquit de conscience je me rends sur place.

Effectivement, il y a de la paille non seulement sur la rue, mais aussi dans les corniches et sur les toits. Une riveraine me confirme: "La paille tombait du ciel". La drache nationale prend une drôle de forme cette année. Un voisin lance: "Et si c'était un avion qui avait perdu son chargement!" hypothèse peu réaliste; un autre: "Et si c'était un coup des extra-terrestres, comme les crop-circles?" Cela me donne une idée.

Je me dirige donc vers les champs de céréales pour constater... qu'ils ont été moissonnés ce 21 juillet. Un engin agricole est en train de charger les derniers ballots sur une remorque. voici donc l'origine de la paille, mais cela n'explique toujours pas comment elle a pu "pleuvoir".

C'est un météorologue qui m'en donne une explication: lors des fortes chaleurs, il peut se créer par endroit de forts courants ascendants. De la paille tombée des chargements à ces endroits a pu être entraînée dans les air pour retomber plusieurs centaines de mètres plus loin, cqfd. Si pour la paille relativement légère, ce phénomène est facilement compréhensible, il m'explique que ces dernières années, notamment en Grèce et en Grande-Bretagne, ce même phénomène avait eu d'autres conséquences: des pluies de poissons! Ceux-ci avaient été littéralement aspirés de leur plan d'eau pour retomber encore frétillants plusieurs kilomètres plus loin! J'attends avec impatience une pluie de moules...

Merci à Michel BIASINO 

Il faudra attendre l'an prochain pour revoir les champs ainsi

Je viens de faire la connaissance d'une plante merveilleuse: l'Onagre. Ses fleurs ont 4 pétales jaune pâle et s'ouvrent en quelques minutes pour parfumer l'air d'un délicat souffle de Bergamote. En humant la fleur au plus près, j'ai l'impression de boire un délicieux Earl grey. Sa-vou-reux.

Vous pourrez voir ses merveilleuses fleurs s’ouvrirent tous les soirs d'été vers 21h30 sur le sentier du Keelbeek, entre la rue de la Paroisse et la rue de Verdun. Admirez-la mais ne la cueillez pas car il n'y a qu'un seul plant !

À cause de ses feuilles en forme d'oreilles d'âne, l'onagre est aussi appelée l'herbe aux ânes. On connaît aussi l'onagre sous le nom de Primevère du Soir ou "Evening Primrose" son nom anglais, qui vient du fait que ses fleurs s'ouvrent le soir et se referment le matin. L'onagre produit des fruits en forme de gousses contenant de minuscules graines, tout le long de son pied:

La culture est très exigeante en soins durant les quelques mois suivant le semis, car cette plante naît minuscule et croît lentement. L'onagre est une plante comestible, mais ce sont surtout ses graines qui sont recherchées à cause de leur haute teneur en acide gamma-linoléique (7 à 10 %).

Virginie BRACONNIER

Semis : en automne ou en avril, directement en place dans le jardin.

Si vous semez plusieurs pieds, espacez-les d'au moins 30 cm.

Plantation : en mai-juin pour les plants semés en automne.

Floraison : en été.

Fleurs jaunes très parfumées sur des tiges d'1m50 de hauteur qui s'ouvrent en fin de journée. Les insectes pollinisateurs les adorent ainsi que les papillons.

Fructification : après la floraison.

Capsules avec des graines dont raffolent les oiseaux.

Récolte :

Les jeunes feuilles selon les besoins sse mangent crues en salade.

La racine à la chair blanche qui devient rosée à la cuisson se mange comme les salsifis.

Période de floraison : de juin aux gelées

Couleur des fleurs : jaune soufre

Hauteur : 120 à 150cm

Type de végétation : bisannuelle

Type de feuillage : caduc