On veut des hirondelles
Le retour des hirondelles marque le printemps paraît-il. Mais ce n'est pas le seul signe du retour des beaux jours. On voit en effet les enfants rejouer dans les rues, les parcs et les plaines de jeux.
Malheureusement, à Haren, les beaux jours voient aussi le retour des vandales. Un de leur derniers actes en date a été le taguage des plaque en souvenir des harenois morts pendant la guerre placées ... l'entrée du commissariat. Celui-ci était vide lorsque cette acte a été perpétré et la caméra de surveillance n'a eu aucun effet dissuasif, tout au plus a-t-elle permis de savoir que celà c'était passé à 2 heures 30 du matin...
Cela fait longtemps que les harenois demandent une meilleure sécurisation de notre village, en créant un commissariat ouvert 24h/24 mais surtout en rétablissant des patrouilles régulières. Malgré leur bonne volonté, les agents basé dans le commissariat sont cantonnés à des tâches administratives; en cas d'intervention, les patrouilles doivent venir du centre, d'Ixelles ou encore de Laeken. Je vous laisse imaginer le temps qu'il leur faut pour arriver sur les lieux. Sans compter qu'ils ne connaissent pas Haren et ses nombreux sentiers... Pas étonnant que certains ressentent un sentiment d'impunité!
Malheureusement, le discours réïtéré de l'ancien bourgmestre, Freddy Thielemans était que "cela ne serait pas rentable!" Ce genre de paroles digne d'un Thatchérisme pur et dur a de quoi surprendre dans la bouche d'un élu sensé être socialiste! Depuis quand la sécurité publique doit-elle être une opération rentable? Et son successeur semble vouloir continuer dans la même voie.
Au fait, dans les années 30, "les hirondelles" désignait les policiers patrouillant à vélo, une véritable solution adaptée à notre village! Des harenois crient donc:
Monsieur le bourgmestre, on veut des hirondelles!