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Billet d'humeur (le coin du râleur) - Page 36

  • Usage d'herbicides?

    herb.jpgVoici une lettre ouverte adressée à:  Infrabel,
    Monsieur El Ktibi, échevin de l'Environnement de la Ville de Bruxelles,
    Madame Lalieux, échevine de la propreté de la Ville de Bruxelles,

    Une pollution volontaire ou non a eu lieu sur la bande herbeuse de la rue du Pré aux Oies de part et d'autre de la barrière bleue installée par Infrabel le long des ateliers des voies. L'ensemble des plantes et muriers ont été grillés vers la fin de l'été, voyez sur les photos ou l'on voit que hors zone de la barrière, les herbes sont restées vertes.
    Et ce n'est même pas pour lutter contre les berces du Caucase que cette pollution a eu lieu car elles fleurissent à 2 ou 3 mètres de la barrière, mais elles n'offrent pas le beau spectacle, habituel en cette saison ,de leur floraison.
    De nombreux promeneurs empruntent cette zone herbeuse et les enfants de nos maisons y jouent régulièrement... J'ai donc été atterré quand j'ai découvert que ce n'était pas la rigueur de l'automne qui jaunissait les plantes.

    herb02.jpgJe vous prie de nous fournir au plus vite une explication rassurante et de prendre les mesures pour que cela ne se reproduise plus.
    Cette pollution n'a de plus aucun sens vu qu'un fauchage à eu lieu quelques temps après. C'est donc un mystère que j'invite Infrabel à éclaircir avec l'aide de la ville.

    Je vous remercie pour votre réponse rapide.

    Laurent Moulin
    Habitant du 192 rue du pré aux Oies
     

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  • Jouer avec Haren

    jeu de-societe.jpgVous êtes plutôt jeu de l'oie ou monopoly?

     

     

     

    oie lola b.jpgposter oie.jpgSi vous préférez le jeu de l'oie, sachez qu'un poster-jeu dont les (63) cases reprennent différents lieux de Haren a été édité. Une manière ludique de (re)découvrir notre village. Mais vous pouvez aussi faire ces découvertes grandeur nature lors des balades mensuelles organisées par les "Brektabeen". Ces derniers contribuent aussi à l'entretien de nos sentiers.

    PICT0879.JPG

     

     

    doulke masqué.jpgPICT0745.JPGMais le jeu qui fait fureur en ce moment, c'est un monopoly géant avec pour décor Haren. La case "prison" y tient même une place importante. Le jeu consiste  s"approprier un maximum de terrains pour y bâtir des immeubles démesurés. Peu importe que ces bâtiments s'intègrent mal dans notre paysage, que les problèmes de mobilité ou d'infrastructures annexes ne soient pas pris en compte, de toute façon les habitants ne sont même pas considérés comme de simples pions. Les joueurs sont des promoteurs privés ou publics extérieurs à Haren. Je ne sais pas qui remportera la partie, mais les perdants seront à coup sur les harenois.

    Alors, jeu de l'oie ou monopoly?

     

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  • Le cimetière au conseil

    cimetière.jpgIl est charmant notre petit cimetière. A l'échelle de notre village, il ne comporte pas de monuments prestigieux comme d'autres dans notre région, et en dehors de la famille seigneuriale van der NOOT (marquis d'Assche) et du malheureux Jo Van Holsbeek, il ne compte pas de sépulture de célébrités. Mais les harenois y sont attachés.

    Pourtant, ces dernières semaines, des harenois m'ont interpellé par rapport à la dégradation de l'entretien du cimetière. Plusieurs allées et carrés commencent à être envahis par la végétation faute d'entretien. Cette situation semble avoir commencé lorsque la Ville a décidé de ne plus affecter en permanence un fossoyeur à Haren (par mesure d'économie). Il était pourtant utile, car si il n'y a pas d'enterrement tous les jours à Haren, entre deux inhumations, il occupait son temps à entretenir les lieux. En plus, la côtoyant régulièrement, il connaissait la population de notre entité. En son temps, une pétition avait circulé pour empècher son départ, malheureusement sans effet.

    cim03.jpgLa Ville envoie de temps en temps une personne pour entretenir le cimetière, et effectivement, lors de ma dernière visite je l'ai croisé au détour d'une allée, vautré sur une tombe en train de téléphoner, sa charrette avec ses outils l'attendant à quelques mètres. En me voyant débarquer, il s'est précipité sur moi en me rappelant que les photos sont interdites dans les cimetières (mais sa motivation était certainement autre que la protection de la vie privée des défunts).

    cim a.jpgMais les témoignages les plus interpellants ont rapport à certaines inhumations. Ainsi, le témoignage d'un policier qui a assisté à titre privé à un enterrement:

    "Les agents communaux ont commencé par casser la pierre du caveau pour l'ouvrir! Ils ont pris les couronnes comme de simples sacs poubelle, des fleurs en sont tombées à cause de leur brutalité. Lorsqu'ils ont descendu le cercueil, celui-ci était complètement penché, on a tous imaginé le corps tourner à l'intérieur. Et en plus, ils plaisantaient entre eux. Ce manque de respect pour le défunt et pour la douleur de ses proches est intolérable!"

    Voici encore des raisons pour lesquelles les harenois se sentent méprisés par la Ville de Bruxelles!

    debaets.jpgCe lundi 7 octobre, une élue de l'opposition (Bianca Debaets, CD&V) compte interpeller au suet de cette problématique le collège échevinal en séance publique du Conseil Communal.

    Quelle sera la réponse de nos édiles? Prétenderont-ils encore que les harenois sont traîtés comme les autres bruxellois (j'en connais pour qui l'existence du Père Noël est moins douteuse) ou le (futur ex) bourgmestre ressortira-t-il son argument favori concernant la non rentabilité de certaines prestations à destination du public?

     

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  • Les Raisins de la Colère

    DSCN1330.JPGC'est dans une petite ruelle, entre la rue de Verdun et la rue des Jardins Potagers, que nous avons rendez-vous. Ce lieu est méconnu de la plupart des harenois, mais il est vrai qu'il y a peu, c'était encore une impasse. Nous arrivons devant deux charmantes fermettes qui donneront bientôt son nom à cette rue: la rue des Fermes à Chicon. Devant l'une d'elle, une vigne nous offre généreusement ses grappes juteuses.

    DSCN1317.JPGCes maisons semblent en excellent état, et pourtant Nadia, une voisine nous apprend que depuis que son ancienne propriétaire les a vendues au Fond du Logement de la région bruxelloise, celles-ci sont inocupées. Enfin pas tout à fait, car depuis quelques semaines, des squatters les occupent.

    DSCN1335.JPGCe sont eux que nous sommes venus rencontrer. Et dès l'entrée, c'est la surprise: nous sommes loin de notre idée préconçue d'un squat avec son désordre et ses dégradations. Les occupants semblent ici très respectueux des lieux, et cherchent même à les améliorer. Faute d'eau courante, ils ont aménagé des "toilettes sèches" (dont ils récupèrent le compost pour leur potager), une citerne récupère l'eau de pluie, un four à pain est en cours de construction...

    DSCN1015.JPGIls ont baptisé ce lieu "le Jardin des Hérissons" en hommage à ce mammifère, encore très présent à Haren et pour lesquels ils ont aménagés plusieurs abris.

    DSCN1348.JPGNadia nous apprend que le Fond du Logement a tout fait pour rendre ces maisons inhabitables, ainsi, ils ont fait enlever les compteurs de gaz, d'eau et d'électricité.

    En fait, même si le rôle de cette institution est de mettre à disposition des logements, dans ce cas-ci, sous les instructions de sa tutelle (le secrétaire d'Etat Christos Doulkeridis), elle semble se comporter comme un vulgaire spéculateur qui laisse se dégrader un bien pour y bâtir ensuite un ensemble plus imposant et rémunérateur.

    DSCN1338.JPGUn projet de 78 logements (encore disproportionné pour Haren) existerait, mais pour cela, d'autres propriétés devraient être acquises, ce qui est loin d'être fait, et aucune demande de permis n'a encore été introduite. Il se passera encore quelques années avant que d'éventuels travaux ne débutent.

    DSCN1332.JPGC'est pourquoi les Hérissons (nos squatters), ont tenté de négocier une autorisation d'occupation à titre précaire. Mais loin d'avoir obtenu satisfaction, c'est au contraire un avis d'expulsion qui leur est parvenu ce lundi. La bataille juridique n'est pas terminée, mais la disproportion des moyens entre les parties nous fait penser au combat entre le pot de fer et le pot de terre...

    Si monsieur Doulkeridis a quelque contrôle sur le Fond du Logement, son attitude est très éloignée des valeurs pour lesquelles il a été élu. Serait-ce l'exercice du pouvoir qui l'a changé à tel point qu'il préfère à présent se pavaner devant les objectifs lors de l'inauguration de cages à lapins et d'aligner ainsi des chiffres plutôt que d'entretenir et de maintenir ce qui existe (mais c'est moins médiatique).

    DSCN1339.JPGLe mot de la fin, je le réserve à Nadia, la voisine: "Ils sont parfaitement intégrés dans le quartier, s'ils sont expulsés, fatalement d'autres viendront, mais les nouveaux venus ne seront pas nécessairement une aussi bonne chose pour le voisinage."

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  • A propos de Haren

    DSCN1302.JPGPour ceux qui n'ont pu assister à la soirée débat du jeudi 26, voici le speech qui a servi d'introduction:

    "Le 26 mai 2013, une personne a eu un malaise sur le terrain dit du Keelbeek . Après un appel des secours, les premiers sur place dans les dix minutes, Machelen-Vilvoorde. L’on constatera la présence de Bruxelles-Ville, vingt minutes à une demi-heure après l’appel, argument à l’appui pour le retard « Ils ne connaissent pas le quartier, ils se sont perdus ». Fait divers, mais symptomatique de la situation de Haren. Annexée en 1921 pour l’extension du canal. Depuis, Haren sert avant tout pour l’imposition,  l’extension des services techniques ainsi que le besoin territoriale  de Bruxelles villes et sa région.  Tout cela, en total mépris du particularisme, des souhaits et des besoins de ses habitants. DSCN1305.JPGS’il existait une logique politique ou économique en 1921, actuellement  l’annexion d’Haren est devenu une aberration géographique s’apparentant plus à un système (n’ayons pas peur des mots) colonial qu’une collaboration bilatérale. Des faits,  si nous sommes assez grands pour accueillir le plus grand dépôt de la S.T.I.B, nous sommes trop petit pour un point Mobib ou une amelioration des services des transport. Si nous sommes assez grands pour accueillir une prison, nous sommes trop petits pour une police de proximité 24h sur 24. Si nous sommes assez grands pour répondre en grande partie à la crise du logement de Bruxelles Ville, nous sommes trop petits pour des  infrastructures  devant répondre aux besoins d’une démographie galopante sous la pression de la ville. Nous pourrions énumérer en détail ces problématiques qui vont du projet de 130 logements de la rue Harenberg en passant par la prison et au pseudo projet de mobilité d’Els Amp qui répond avant tout a un projet global dont Haren sera encore le cochon payant.  Rapport 13.9.2013, Régie des bâtiments, prison de Haren . DSCN1308.JPG« Chercher un  désenclavement supplémentaire via la chaussée de Haecht ». Avec le projet  d’une rue Harenheyde bis, il ne faut pas être Ray Charles ou Gilbert Montagnier pour voir ce que signifie désenclavement  via la chaussée de Haecht.  Extension par le cœur de Haren. Depuis de nombreuses  années de nombreux comités et habitants ont tenté le dialogue avec Bruxelles Ville et la région. Le monde politique répondant plus par un discours électoraliste que par des faits. On vend plus un emballage qu’un contenu. Rentrant bien dans la définition de Denys d’Halicarnasse sur ce qu’est devenu l’homme politique. « En ses heures graves, les sentiments que révèle le langage des hommes publics sont ceux que doivent nécessairement éprouver des ambitieux dépourvus de sciences. Croyant soutenir des thèses contraires, ils ne s’aperçoivent pas que leurs conduites sont identiques et que le discours de l’un renferme celui de l’autre. » Juin 2012,  une aire de jeux en bois intégré dans le parc d’Haren, rue pré aux oies  a été incendié. Promesse faite par Bertin Mampaka alors échevin des espaces verts de créer une nouvelle aire de jeux multi générationnel. Beau projet dont le dossier sera préparé par des habitants de Haren et remis à Mampaka en présence de Joëlle Milquet. . Un budget sera même proposé par l’échevinat. Mais nouvelle législature, El Ktibi, dossier perdus, dossier deux fois envoyé, pas de réponse. En attendant, pour l’adolescent, il n’existe aucune infrastructure pour les accueillir. Sauf…dans la futur mega prison où est prévu un terrain de foot, un terrain de basket etc….  DSCN1310.JPGPour le dialogue concernant la méga prison, Laurent Moulin subira la même déconvenue. Jusqu’aux compensations, un flou étrange l’accompagne. Par exemple pour le projet Diabolo, Infrabel, la compensation pour Haren a été de 2800.000 euros.  En retour Haren ne bénéficiera que de 600.000 euros non pour un plus, mais pour la restauration de la place Cortenbach. Travail qui aurait dû être accomplis de longue date. Mais la priorité étant toujours ailleurs ….à Bruxelles Ville. Reste quand même 2.200.000 mis dans les caisses de Bruxelles Ville. Et même pas la décence de restaurer le seul terrain de foot rue de Verdun accessible à tous. Et surnommé le terrain à bosses vu l’état déplorable. Plus restauré depuis plus de 20 ans. Sans oublier une infrastructure électrique ne répondant plus aux besoins d’une démographie en augmentation causant des baisses de tension et des cables brulant dans le sol . Dernier en date aout 2013, rue harenberg.  Je ne m’étendrai pas plus en avant sur les relations unilatérales entre Bruxelles et Haren. Mais force est de ce questionner que tire Haren de l’annexion par Bruxelles Ville. La capitale n’est elle pas devenu un poids de plus en plus lourd pour Haren . Et quelle arme reste-t-il pour notre village, faute de dialogue constructif appuyé par des faits et non des emballages vides. "

    Jean-Pierre RAMAKERS

    Vous pouvez prolonger le débat en réagissant via les commentaires de ce blog.

     

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